L’Europe n’est pas toujours hostile aux industriels chinois des télécoms. Au moment où l’Etat français réfléchit à durcir sa position vis à des équipementiers télécoms chinois, pour des motifs de cybersécurité, un opérateur italien vient de passer commander à Huawei qui lui bâtira son réseau mobile 4G.
Wind, troisième opérateur mobile italien, investira 1 milliard d’euros dans la construction de ce nouveau réseau. Le contrat associe l’équipementier télécoms chinois avec l’intégrateur italien Sirti.
Une partie du déploiement du réseau, selon Huawei, sera mis en œuvre grâce à des matériels de transmission micro-ondes de dernière génération, développés dans le centre R&D de l’industriel à Milan. Ce contrat comprend aussi un volet services (liés à l’exploitation et à la maintenance du futur réseau).
Pour l’équipementier chinois, cette référence d’envergure en Italie est une victoire significative remportée en Europe, continent où il fournit déjà de nombreux opérateurs mobiles (Bouygues Telecom en France, notamment) et alors que le marché nord-américain lui est plus que jamais interdit pour des raisons de cybersécurité.
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