Le nouveau mastère est une formation diplômante. Elle s’adresse en priorité à des ingénieurs ou diplômés d’écoles de commerce en fin de cursus. Les enseignements comprennent 450 heures de cours, auxquelles viennent s’ajouter cinq mois de stage en entreprise.Ce cycle d’étude, initié par Christian Picory et Jacques Lendrevie, tout à la fois directeur scientifique du projet à l’Ecole nationale supérieure des télécommunications (ENST) et professeur à HEC, vise à former de nouveaux profils capables de conjuguer une forte maîtrise des NTIC à des facultés d’analyse spécifiques à la nouvelle économie, notamment dans le domaine commercial.L’ensemble s’articule autour de trois objectifs : étudier les fondements de la Net-économie, son architecture, ses techniques et langages, proposer un degré d’expertise approfondie dans des domaines aussi variés que les systèmes d’information de l’entreprise, Internet, le droit et la fiscalité. Enfin, développer ” l’esprit d’initiative “ des étudiants, dans la perspective d’une éventuelle création de jeune pousse.Pour cette première promotion, sur près de cent trente dossiers déposés, “seulement une trentaine de candidats ont été retenus”, indique Olivier Papillon, qui assure le suivi du projet à l’ENST.Des partenariats ont été conclus avec des entreprises de référence telles que Sema Group, Publicis Technologies, ou encore McKinsey. “Nous recherchions un partenariat complet ainsi qu’une réelle interactivité “, ajoute Olivier Papillon. Une option qui se traduit dans les faits, en plus des offres de stages, par des sessions d’enseignement dispensées, sous forme de conférences, par des responsables d’entreprises associées.L’engagement va parfois jusqu’au financement d’une thèse à vocation professionnelle.Les frais de scolarité s’élèvent à 12 000 euros par an et par étudiant. Une somme conséquente, mais qui est le plus souvent prise en charge par lemployeur des heureux élus.
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