Les formules tarifaires de Telecom Italia sont toujours aussi
compliquées mais au moins, depuis le 1er février, le FAI assure avoir baissé ses prix grâce au dégroupage total*. Pour les forfaits comprenant l’accès
Internet et le téléphone, les abonnés ne payent plus rien à France Télécom, mais versent l’intégralité de leur facture à Telecom Italia.En fait, pour ces clients aux lignes dégroupées, le FAI ne baisse qu’un forfait, mais il multiplie par deux tous les débits. Exit, donc, le forfait illimité 128 kbit/s. A la place, pour le même prix, Telecom Italia propose du
256 kbit/s (128 kbit/s en upload), à 23,95 euros par mois, abonnement téléphonique compris, soit 10,95 euros pour l’accès ADSL uniquement. Le 512 kbit/s et le 1024 kbit/s sont remplacés par du
1024 kbit/s à 37,95 euros et du 2 048 kbit/s à 59,95 euros. Une baisse de cinq euros dans le premier cas, tarif inchangé dans le deuxième. Sur chacun de ces forfaits, les clients en attente de dégroupage total paient, eux,
13 euros de moins à Telecom Italia, soit le montant de l’abonnement téléphonique qu’ils continuent à verser à France Télécom.Le dégroupage total de Telecom Italia s’étend pour l’instant aux villes de Paris, Lyon, Marseille, Aix-en-Provence et Nice. Dans le courant de l’année, l’opérateur, qui compte 70 000 clients dans l’Hexagone, va poursuivre le
déploiement de son réseau à Nantes, Strasbourg, Bordeaux, Lille, Toulouse, Montpellier, Toulon et Grenoble. Ce total de treize villes est pour l’heure l’objectif de l’opérateur sur l’année 2004.
L’ADSL à la minute toujours au menu
Pour les clients qui n’optent pas pour la téléphonie, les prix des forfaits sont beaucoup moins intéressants : 22,95 euros pour 256 kbit/s, 36,95 euros pour 1024 kbit/s et 58,95 euros, pour
2 048 kbit/s, soit 12 euros de plus que les forfaits avec téléphonie.Le doublement du débit pour cause de dégroupage est aussi valable pour l’ADSL à la minute qui était, il y a quelques mois, la formule phare de Telecom Italia. Comme prévu, ce seront 256 kbits/s qui seront facturés à la seconde, au
même prix que le 128 kbits/s, soit sur la base de 2,5 centimes d’euros la minute (et cinquante euros de frais de mise en service).* Dans le cadre du dégroupage total, les opérateurs gèrent la totalité des bandes de fréquence de la ligne téléphonique (accès ADSL et téléphonie vocale). Au contraire, dans le cas du dégroupage partiel, les opérateurs ne
prennent en charge que la partie haute fréquence de la ligne, utilisée pour l’accès ADSL. La partie basse fréquence (téléphonie) restant à la charge de France Télécom, qui continue à percevoir labonnement téléphonique.
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