Une plate-forme telle que l’OmniPCX 4400 d’Alcatel revient à plus de 100 000 e. C’est hors de portée des PME”, martèle Thierry Bonnet, directeur général de Tégé. Spécialisée en externalisation télécoms, la société lance IP Centrex Solution, une offre de téléphonie sur IP totalement hébergée. Outre les économies réalisées sur la facture téléphonique, celle-ci permet surtout de profiter des fonctions avancées d’un IPBX, sans avoir à le maintenir.Tégé effectue tout d’abord un audit rapide du réseau de l’entreprise, pour s’assurer d’une bande passante suffisante : conseillé pour 50 postes au maximum, le système nécessite environ 8 kbit/s par utilisateur. Le prestataire préconise d’ailleurs un accès ADSL dédié pour le raccordement à son centre technique. Il en assure l’installation et utilise les offres à débits garantis de Colt ou Cegetel.
Téléphones IP ou kits PC
Concernant les terminaux, l’entreprise choisit entre des téléphones IP (Cisco ou Alcatel 4010 IP et plus, environ 100 e) ou des kits PC (Alcatel 4980) avec logiciel, carte et micro/casque. Plus coûteux (environ 230 e), ils offrent cependant des fonctions intéressantes, comme leur intégration à Outlook ou à Notes. Les flux sont centralisés chez Tégé sur un IPBX partagé, dont les fonctions sont gérées par le prestataire (messageries vocales, transferts, taxation interne, etc.). Le centre héberge en outre des passerelles vers les réseaux RTC ou mobiles des opérateurs pour acheminer les communications extérieures, que Tégé refacturera à l’entreprise. Les communications internes (voire interLAN) sont quant à elles ” gratuites “. Si l’entreprise s’affranchit en théorie du coût des abonnements France Télécom, elle doit cependant garder une ou deux lignes en cas de dysfonctionnement.
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