Alcatel vient d’introduire un modem-routeur ADSL Speed Touch Pro, intégrant un pare-feu logiciel, plus sûr que le pare-feu dans le PC. Cette intégration du pare-feu permet également au fournisseur de services de délivrer des services différenciés. Elle évite, enfin, d’avoir à installer le protocole Point-to-Point over Ethernet dans chaque PC du réseau local (www.alcatel.com).
Alcatel est plus que jamais, selon Dell’Oro Group, le n?’ 1 mondial pour les modems DSL, avec 636 800 unités livrées au 4e trimestre 2000, soit près de deux fois plus que son suivant immédiat. Sa part du marché mondial a été de 34,9 % en volume et de 36,3 % en chiffre d’affaires (www.alcatel.com).
Au 4e trimestre 2000, le multiplexeur DSLAM Stinger, de Lucent Technologies, a acquis plus de la moitié du marché SDSL résidentiel et professionnel, selon les estimations convergentes de Synergy Research, Dell’Oro et Infonetics Research. Le constructeur est également bien placé sur le marché émergent du SHDSL (Single-line high bit rate DSL), première norme mondiale pour le DSL symétrique, puisqu’une mise à niveau logicielle suffira pour y conformer le Stinger. Selon Synergy Research et Infonetics, Lucent s’est aussi classé premier au 4e trimestre pour les produits et IAD VoDSL ainsi que les produits MTU (Multi-tenant unit) DSL (www.lucent.com).
La Commission européenne a beau être volontariste, Forrester Research, lui, ne croit plus au dégroupage. La société d’études constate qu’aux Etats-Unis la part des lignes dégroupées, après trois années d’activisme réglementaire, ne dépasse pas 0,22 %. En Allemagne et en Finlande, cette part est toujours inférieure à 1 %. En Scandinavie, elle ne devrait pas dépasser 1 % à l’horizon… 2004, exception faite pour l’Espagne et l’Italie, où elle pourrait être de 3 % (www.forrester.com).
Pour sa nouvelle étude Broadband Users : Cable vs DSL, Strategis Group a interrogé 1 600 abonnés Internet large bande aux Etats-Unis. Il en ressort que, sur les 55 % d’abonnés qui ont le choix entre une connexion DSL et modem-câble, 60 % adoptent le DSL. Mais, à l’expérience, ils sont moins satisfaits que les autres : 48 % des abonnés modems-câble se déclarent en effet ” extrêmement satisfaits ” du service, contre 43 % pour le DSL. En conséquence, les abonnés câble sont potentiellement moins volatils : 8 %, contre 15 % pour le DSL (www.strategisgroup.com).
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