Teac a dévoilé lors du CeBIT le Microserver, un nom encore provisoire pour un miniserveur multifonction. “L’objectif de ce petit serveur [25,7 x 19,4 x 7 cm, Ndlr] est de permettre d’effectuer tout ce que l’on peut faire avec Linux en termes de réseaux aujourd’hui”, détaille Thomas Lozé, responsable commercial chez Teac France.Dont acte, le Microserver fait office aussi bien de coupe-feu, de serveur de messagerie, d’applications et d’impression, que de DHCP, de routeur ADSL ou RNIS, de NAS, de station sans fil et même de serveur de travail de groupe.Pour ce faire, il fonctionne avec un environnement dérivé de Red Hat Linux 7. 0 et est pourvu d’une suite logicielle, iOffice2000, éditée par le WEB Groupware.
Cette suite inclut tous les outils nécessaires au bon fonctionnement du serveur de travail partagé : messagerie, agenda, carnet d’adresses, contrôle de la circulation des données, etc. “Nous cherchons principalement à atteindre les PME, il faut donc que l’administration soit la plus simple possible”, explique Thomas Lozé. De fait, la configuration et l’administration du serveur s’effectuent par un navigateur Internet.
Une compatibilité avec la majorité des protocoles
Le Microserver est compatible avec les protocoles SMB (pour Windows NT), NFS (Linux), HTTP (pour la navigation Internet), SNMP (pour la gestion du réseau), DHCP (pour la classification automatique des adresses IP), FTP, etc.Il est équipé d’un processeur Crusoe, de disques durs de 40 à 160 Go gérés en Raid 1 (mode miroir) et de 32 à 128 Mo de RAM. Il dispose de trois ports USB et de deux ports série, d’un port parallèle et d’un emplacement PC-Card acceptant une carte de connexion sans fil (802. 11b).La version de base du Microserver (NS-40 Basic), qui sert juste de coupe-feu, coûtera environ 7 000 F ht (1 067 €) et les cinq déclinaisons iront jusqu’à 15 000 F ht (2 287 €). Teac ne précise pas encore sa date de sortie en France.
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