Le développement du téléphone mobile a presque fait oublier l’existence des services de radiomessagerie. Difficile de comparer les deux marchés. Il y a encore un parc de 1,5 million d’appareils en circulation, mais combien sont réellement en service ? Ces chiffres sont à comparer avec les quelque 22 millions de téléphones mobiles en service en France.La société e*Message a été créée en 1999. Elle a pour ambition de devenir un leader européen de la radiomessagerie. Pour cela, elle a racheté en février dernier, les pager de T-Mobil (Deutsche Telekom). En mars, c’était au tour de la société française Swissphone-Sprintel.Chez France Télécom, on se refusait à fermer purement et simplement cette activité. “Certes, la clientèle jeune a franchi, et depuis longtemps, le pas vers le téléphone portable. Mais il existe des professions qui restent attachées aux services de radiomessagerie et qui ne peuvent faire autrement qu’utiliser ce type d’outils : ce sont celles des domaines de la santé, de la sécurité et du nucléaire”, observe-t-on chez France Télécom.Aux termes de l’accord, les clients des services Tatoo, Alphapage et Expresso continueront à accéder à leurs services à partir des mêmes numéros. La société a reçu l’autorisation des autorités réglementaires et ministérielles compétentes pour continuer à exploiter les licences détenues par l’opérateur historique. Les personnels travaillant sur les services de radiomessagerie restent chez France Télécom. “Ils ont été transférés dans les activités mobile du groupe”, explique-t-on chez lopérateur.
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