Soufflant sa première bougie, Talento s’implique dans la conception d’entreprises. En effet, si ce fonds d’amorçage continue à appuyer financièrement des dossiers déjà montés, il travaille aussi sur des projets encore au stade de l’ébauche. Et lorsque ceux-ci proviennent d’un porteur d’idées extérieur, Talento, en échange de son expertise et de ses conseils, deviendra cofondateur de l’entreprise.Ensuite, il participera activement à la création : en prenant une part importante du capital – jusqu’à 30 %, pour que les créateurs restent majoritaires – à un coût moindre. C’est ainsi, par exemple, que Sourceronline, un site d’appels d’offres pour le secteur du textile, a vu le jour.Pour aller plus loin dans cet engagement dans la création d’entreprise, le fonds d’amorçage souhaite désormais monter des start up de toutes pièces, après avoir repéré des créneaux porteurs dans l’internet et la technologie (sites, infrastructures, logiciels, etc. ). Son objectif : trouver le concept, définir le plan d’affaires et mettre en place les équipes qui pourront concrétiser ses projets.Cependant, “depuis un semestre, les investisseurs sont passés d’un excès à l’autre : aujourd’hui, ils sont très timorés. Il y a donc un trou entre l’amorçage et l’intervention des grands fonds de capital-risque “, déplore Eric Node-Langlois, associé fondateur de Talento. C’est pourquoi, en plus de l’amorçage, le fonds a décidé de participer à des premiers tours de table. Et ce sans horizon de sortie : “Nous fonctionnons sur nos fonds propres. Nous n’avons donc pas de comptes à rendre.”Pour l’amorçage, Talento dispose de 40 millions de francs provenant de ses sept associés fondateurs, tous anciens opérationnels ou entrepreneurs, qui apportent leurs connaissances de la finance, du marketing et de l’international.
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