Fort d’une diagonale de 56,4 cm, le T221, nouvel écran 22,2 pouces d’IBM, s’inscrit dans la lignée du T220 haute résolution. Conçu pour exploiter et présenter des images numériques en grand format (16:10), ce moniteur TFT offre non seulement une large surface d’affichage (18,8 x 11,8 cm), mais il se distingue aussi par une netteté incomparable. Compatible avec tous les standards (UXGA, SXGA et versions antérieures), le T221 bénéficie d’une définition peu commune de 3 840 x 2 400 points (QXGA) et d’un faible pas de masque (0,12 mm d’écart entre chaque point). Les tests réalisés par notre laboratoire ont d’ailleurs révélé ce que ces caractéristiques promettent en matière d’affichage. Ainsi, sa résolution de 204 p/p surpasse de loin celle des écrans TFT standards (de l’ordre de 75 p/p). Grâce à une luminosité de 237,8 cd/m2 (moyenne mesurée par notre laboratoire de tests) et un taux de contraste de 318, 2 cd/m2 (mesuré au centre en mode veille et en fonctionnement), le T221 restitue fidèlement les 16,7 millions de couleurs et obtient des dégradés de gris précis.Les raisons de ces performances ? L’écran TFT à cristaux liquides d’IBM met en ?”uvre la technologie IPS (In-Plane Switching) with Dual Domain Structure. Il offre également des angles de vue très ouverts, de 140?’ horizontal et de 170?’ vertical, pour, par exemple, permettre à deux personnes de travailler côte à côte confortablement. Ou encore de distinguer facilement les détails de l’image à un angle de 160?’. L’écran nécessite l’emploi d’une carte graphique particulière dotée de quatre processeurs. Il est livré soit tel quel, soit avec une carte graphique G200 MMS de Matrox. Mais l’emploi d’une telle carte graphique, très gourmande en énergie, réclame une carte mère à la hauteur. Son utilisation sur deux PC standards nous a posé des problèmes de plantages intempestifs et il a fallu l’installer sur une véritable station de travail pour que tout fonctionne normalement.
Une rémanence préjudiciable à l’écran
À l’usage , la carte Matrox nous a semblé sous-dimensionnée. En effet, le rafraîchissement des images à l’écran nous est apparu lent. Un phénomène aggravé par un effet de rémanence dû à un temps de réponse maximal de l’écran de 50 ms. Ce temps de latence est d’autant plus regrettable que les dernières dalles à matrice MVA affichent des performances de 20 à 30 ms. Si l’affichage des images s’effectue selon différents modes (mosaïque, double et quadruple), les réglages se limitent à la luminosité et à l’option ” réglage d’usine “, pour annuler une modification malencontreuse. On regrette l’impossibilité de régler le contraste, la position de l’image, la température et la balance des couleurs. À l’inverse, on apprécie de pouvoir désactiver la fonction Stretch (agrandissement taille écran), qui détériore la qualité des images. Également ordinaire, le pied du T221 permet d’incliner l’écran de 5?’ en avant et de 30?’ en arrière. IBM a également simplifié la connectique : doté d’une entrée numérique de type DVI-D, l’écran ne dispose pas de concentrateur USB, d’interface vidéo (S-Video, composite, etc.), ni de connecteur Sub-D 15 broches.
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