Suite au divorce consommé entre France Télécom et Deutsche Telekom, l’opérateur allemand s’attaque au marché français.
Après le rachat de Siris fin 1999, c’est aujourd’hui Club-Internet qui passe dans le giron de l’Allemand, via sa filiale Internet T-Online.
UNE BONNE AFFAIRE FINANCIÈRE À COURT TERME
Lagardère cède donc 99,9 % de Club-Internet après y avoir investi, selon Arnaud Lagardère, une somme comprise entre 550 et 600 millions de francs depuis 1995, date de création de l’entreprise.
En échange des 320 000 abonnés du fournisseur d’accès, le groupe Lagardère prend 6,5 % de T-Online, une société sur le point d’être introduite en bourse et qui pourrait, à cette occasion, être valorisée à près de 100 milliards de francs.
Lagardère produira le contenu du portail français pendant une durée de 3 ans. En phase de pré-introduction en bourse, Wolfgang Keuntje, président de T-Online, est resté discret quant aux résultats financiers de sa société et de Club-Internet, tout en assurant la profitabilité du service allemand.
Il a toutefois fait remarquer que T-Online occupe la première place du marché européen en nombre d’abonnés et rien moins que la deuxième place mondiale. Décidément peu loquace, Wolfgang Keuntje a laissé entendre une prochaine opération de croissance externe, chez les Anglo-Saxons cette fois. www.tonline.com
www.club-internet.com
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