Au lendemain de l’annonce de ses résultats du premier semestre 2014, Iliad confirme son intérêt pour la reprise de l’américain T-Mobile. Ce lundi matin, sur BFM Business, son directeur général, Maxime Lombardini, a confirmé l’intérêt de son groupe pour la filiale de Deutsche Telekom.
Répondant aux questions de Stéphan Soumier, le dirigeant a indiqué que cet investissement est une manière « de préparer le futur ». « C’est un marché magnifique et [T-Mobile] est une entreprise qui nous ressemble beaucoup ».
Cette volonté ne masque pas l’aspect financier qui reste évidemment la clé d’un accord. « Mobiliser les 15 milliards dont on parle c’est beaucoup de travail, c’est un engagement fort. Bien sûr, c’est un projet sérieux », a indiqué Maxime Lombardini qui réfute toute intention de « déménager aux États-Unis ».
Iliad propose pour l’instant la meilleure offre
Ce projet est d’ailleurs si sérieux que, selon Bloomberg, le Français devrait proposer une nouvelle offre de 35 dollars par action, au lieu des 33 dollars proposés précédemment, soit 19 milliards de dollars au lieu des 15 proposés précédemment. Mais, selon Reuters qui cite une « source proche du dossier », cette offre serait encore insuffisante pour Deutsche Telekom.
Reste que, pour le moment, les candidats ne se battent pas pour ce dossier. L’offre d’Iliad est à ce jour la meilleure puisque la seule connue faite à l’opérateur allemand. Seul Sprint, autre opérateur américain, est allé plus haut, à 40 dollars. Il a décidé de faire machine arrière pour ne pas se faire épingler par l’autorité de régulation amércaine.
Ainsi, selon Bloomberg, cette situation pourrait contraindre Deutsche Telekom à revoir ses ambitions à la baisse. À moins qu’un candidat-surprise ne fasse une meilleure proposition que celle de Xavier Niel. Réponse le 12 septembre, date de la mise aux enchères des nouvelles fréquences aux États-Unis, qui, comme le note Les Échos, gèlera les opérations capitalistiques en cours.
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