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Syntegra met le cap sur le conseil et l’intégration de services

La SSII, filiale française de British Telecom, s’oriente vers le conseil et l’intégration de systèmes, ” générateurs de plus fortes marges que l’assistance technique “. Il lui faut pour cela stabiliser son turnover tout en recrutant de nouveaux profils

Lorsqu’il arrive à la tête de Syntegra France, en juillet dernier, Guy Bonassi trouve une société essentiellement positionnée sur l’assistance technique ?” “marché très sensible aux fluctuations économiques “,remarque-t-il ?” et soumise aux restructurations de sa maison mère, le Groupe Syntegra.Guy Bonassi vient de définir le plan stratégique de la société pour les trois prochaines années avec comme objectif une réorientation de son activité vers le conseil et l’intégration de services.

Cap sur le conseil

” Le conseil multipliera les projets impliquant des niveaux hiérarchiques plus élevés dans les entreprises, des projets à plus long terme, plus orientés vers l’intégration de systèmes et à plus forte marge que nos activités traditionnelles “, poursuit-il.L’objectif est de réaliser 20 % du chiffre d’affaires en conseil en 2004, et de faire passer l’intégration de systèmes de 20 %, aujourd’hui, à 45 % dans trois ans, laissant une part de 25 % à l’expertise technologique. Parallèlement, Syntegra va renforcer son positionnement sur les applications CRM, décisionnelles, collaboratives, mais aussi sur les infrastructures et l’optimisation des fonctions de support (contrôle de gestion, finances, RH).Pour y parvenir, la SSII va devoir recruter sans pour autant augmenter son effectif, d’environ 700 personnes aujourd’hui. ” Près de 75 % de nos forces commerciales ont été renouvelés depuis le début de l’année, nous les remplaçons par des profils plus orientés vers la gestion de projets “, explique Guy Bonassi.Le dirigeant ne regrette pas que le turnover, qui a atteint 35 % ces derniers mois, se réduise et que ses effectifs se stabilisent. Le conseil, qui regroupera 10 personnes à la fin de cette année, devrait compter 40 personnes dans un an et 100 personnes à la fin de 2004.Cette stratégie de relance va nécessiter des investissements de 20 à 30 millions de francs. Il faudra donc attendre 2002 pour voir Syntegra renouer avec les bénéfices, “nous espérons une rentabilité de 2 à 3 % lannée prochaine, de 6 % en 2003 et de 9 % en 2004 “, conclut Guy Bonassi.

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Sophy Caulier