Après le battage médiatique, voici venu le temps des négociations. En septembre, les propositions de Syntec Informatique visant à une plus grande flexibilité de l’emploi avaient
suscité une levée de boucliers de la part des syndicats. Aujourd’hui, le document de travail est devenu document de position officiel, en libre consultation sur le site de la
chambre syndicale.Entre-temps, le terrain d’affrontement s’est déplacé à un niveau fédéral. La branche études, conseil, informatique et ingénierie, soit l’ensemble des métiers représentés par la fédération Syntec et la Chambre de
l’ingénierie et du conseil de France (CICF), devient le signataire du document.Au-delà des mesures favorisant l’employabilité des salariés ? observatoire économique et social, formation tout au long de la vie, etc. ?, trois propositions clés sur sept sont passées à la trappe. Il
s’agit de l’individualisation du chômage partiel, de l’allongement de la durée du CDD, et du licenciement pour ” inadaptation aux conditions du marché “. Relevant d’un accord avec les pouvoirs
publics et non d’un assouplissement de la convention collective, ces dispositifs avaient, de toute façon, peu de chances d’aboutir.Les autres propositions sont, en revanche, restées plus ou moins en l’état, qu’il s’agisse de l’utilisation des congés payés, des jours de repos et du compte épargne temps en période d’intercontrat ou
de l’assouplissement des procédures de mise en ?uvre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). De même, Syntec pose toujours la mobilité géographique comme un impératif professionnel.
Rencontre avec les syndicats le 15 décembre
Proposition la plus controversée, le contrat de chantier devient contrat de mission. Au-delà du glissement sémantique, le cadre de son recours sera négocié avec les partenaires sociaux pour éviter ” une application abusive
et introduire un effet de précarité “. Rendez-vous est pris avec les syndicats le 15 décembre prochain.
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