En proposant sa solution SynerBox SD1000, le français SynerWay poursuit de multiples objectifs. Il s’agit de proposer une plate-forme de sauvegarde performante, automatisée et autonome. Elle doit également être compatible avec des
systèmes hétérogènes, et être capable de gérer un double niveau de sauvegarde pour fiabiliser les données. Le tout devant rester très simple à mettre en ?”uvre. Dans le détail, SynerBox se présente sous la forme d’un boîtier rackable de 2 U.
Il inclut une baie de 6 disques S-ATA de 200 Go en Raid5 et est livré avec une librairie Exabyte AutoPak 1 x 10 2 U dotée d’un lecteur VXA-2 de 80 Go en natif et capable de gérer 10 cartouches. La plate-forme fonctionne avec
un système d’exploitation Linux modifié, Sinux v.2.0, sur lequel est implanté le logiciel maison DMP v. 1.5 (en bêta 1 lors de notre essai).
Configuration : la simplicité même
La mise en ?”uvre du SD1000 est on ne peut plus simple. Une fois la SynerBox et la librairie connectées entre elles grâce au câble LVD, la configuration passe par la définition des divers paramètres réseau (adresse IP, DNS et
serveur de messageries), opérée depuis tout poste relié au LAN par le biais d’un utilitaire fourni sur CD. Le reste de la configuration s’effectue par une interface HTTP sécurisée simple, soignée et en français. Utilisable dans un environnement
hétérogène, la SynerBox SD1000 est compatible avec les systèmes Windows 98, NT, 2000, XP, 2003, NetWare, Unix et Linux, ainsi que les SGBDR Oracle, MS SQL Server et les systèmes de messagerie Lotus Notes et MS Exchange. Chaque machine devant être
sauvegardée reçoit en local un agent propriétaire et fait partie d’un ou de plusieurs profils que l’on peut à loisir créer, modifier ou supprimer au sein de la SynerBox SD1000. Chacun définit les données à sauvegarder, celles à exclure, les
traitements à effectuer avant et après une sauvegarde, de même que la politique PRA (plan de reprise d’activité) à conduire durant la semaine (sauvegarde sur disque ou sur bande, totale, incrémentale, plage horaire). Le concept PRA de SynerWay est
simple : les données destinées au PRA concernant les bandes sont générées depuis les sauvegardes sur disques précédemment effectuées en premier niveau à travers l’interface SCSI LVD, sans incidence sur la charge réseau. Lors d’un sinistre
(perte des données stockées sur disque), l’utilisateur n’a qu’à basculer la SynerBox en mode PRA actif pour que la solution régénère automatiquement les données à partir des sauvegardes sur bande. La procédure de restauration nécessite la saisie
d’un compte et d’un mot de passe, qui dépendent de la machine vers laquelle on restaure les fichiers.
Mesures : une restauration fulgurante
Nos tests de performance réalisés en mode disque à partir de serveurs Linux et Windows Server 2003 affichent un niveau de rapidité équivalent à celui d’un lecteur LTO lors des opérations de sauvegarde, à savoir un peu plus de
15 Mo/s. Un débit somme toute moyen pour de la sauvegarde sur disque, mais qui s’explique en partie par l’utilisation de disques S-ATA, un mode d’enregistrement à tolérance de panne Raid 5, mais surtout par le fait que les données sont
systématiquement compressées par la SD1000 avant stockage. Par ailleurs, les données sont enregistrées dans des fichiers de taille fixe, imposant au système d’en créer de multiples tout au long du processus. En restauration, cette fois, le débit est
presque doublé, atteignant 28,9 Mo/s. C’est près de 40 % mieux qu’une mécanique LTO-2.
Notre avis : séduisant, mais encore jeune
La solution SynerBox nous a séduits par ses multiples possibilités et son côté tout-intégré, qui facilite grandement la tâche de l’administrateur. Qu’il s’agisse de sa capacité de stockage confortable ou de son niveau de rapidité, la
SD1000 est en mesure d’assurer avec efficacité toutes les opérations de sauvegarde, qu’elles soient courantes ou critiques. Son double niveau de sauvegarde, transparent pour l’utilisateur, est un réel atout. Dommage que la préversion testée se soit
révélée encore instable, avec des réamorçages successifs inopinés ou une gestion délicate des cookies au niveau des postes clients… Autant d’imperfections qui, à n’en pas douter, devraient être corrigées dans la version
commercialisée.
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