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Syndrome de la Havane : les agents américains ont été touchés par de mystérieux faisceaux de micro-ondes

Le « syndrome de la Havane » qui a frappé des diplomates et agents de renseignements américains à Cuba, en Chine et en Russie semble bien avoir été causé par une arme générant un faisceau de micro-ondes à forte intensité.

L’académie des sciences et de médecine américaine a tranché : quoi qu’exprimée dans un langage scientifique et précautionneux, la conclusion du rapport sur l’analyse des symptômes des victimes du « syndrome de la Havane » pointe vers l’usage d’une arme « énergétique et directionnelle à radio fréquence pulsée ».

Depuis 2016, plusieurs agents américains – diplomates, agents de renseignement et de sécurité – ont été victimes d’une étrange maladie impliquant perte de mémoire, fatigue extrême, maux de tête et violents vertiges allant jusqu’à l’incapacité totale. C’est à La Havane que cette maladie a d’abord été détectée, mais le personnel américain a aussi été pris pour cible en Chine et en Russie.

Si plusieurs pistes ont été explorées, comme celle de l’empoisonnement, la régularité des syndromes a fini par valider la première hypothèse d’un rayonnement directionnel (qui les ciblait avec précision, l’entourage n’étant pas touché) et pulsé plutôt que continu. Selon le rapport, les cibles ont subi un rayonnement de micro-ondes de forte intensité dans un panel de fréquences allant de 300 MHz à 300 GHz. Ces rayonnements, non thermiques et non létaux, pourraient avoir altéré le cerveau des cibles, induisant les symptômes susmentionnés.

Une grande partie de la littérature portant sur ce sujet provient de recherches soviétiques, mais il est pour l’heure impossible de déclarer le coupable. En tous les cas, si les Russes utilisent ce genre d’armes, ils ne semblent pas être les seuls.

Lors de l’accrochage menant au durcissement du ton entre New Delhi et Pékin qui a vu s’affronter les forces chinoises et indiennes au Ladakh, les soldats indiens ont massivement été pris de maux de tête et de vomissements violents au moment d’une contre-attaque.

Sources : NAP, via NBC News et New York Times

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Adrian BRANCO