Cinématiques. Blade Runner. Ecrans géants. Cyborgs. Villes futuristes. Une voiture qui fonce sur un piéton. Des bouts de souvenirs, des premières impressions de Syndicate et, pour les plus jeunes, la première claque cyberpunk de leur carrière de joueur. Où tout commence par l’acquisition d’un futur cyborg.
A la tête d’une famille, d’un syndicat du crime, logo personnalisé en poche – enfin, vous appliquiez une couleur de votre choix à l’un des nombreux logos préétablis ! -, commence votre première mission. En contrôlant jusqu’à quatre cyborgs simultanément, vous deviez abattre une cible, persuader une foule, détruire des véhicules, etc. Vous déplaciez vos cyborgs dans ce qui était un ancêtre des jeux de tactique à la Dawn of War.
Chaque mission était l’occasion d’accroître votre emprise sur une mappemonde, de lever des impôts (en veillant à la satisfaction de la population) et de récolter des fonds. De l’argent qu’il fallait investir dans de nouveaux armements : uzi, mitrailleuse lourde, lance-flammes, laser et le persuadotron, sorte de boîte à hypnotiser, disponible de série, qui permettait de s’entourer d’une nuée de civils transformés en gilets pare-balles et porte-flingues à pattes.
Les impôts levés sur les pays nouvellement conquis servaient aussi à financer la vitale R&D pour développer vos cyborgs, les rendre plus rapides, plus résistants, plus puissants. Cœur, cerveau, jambe, bras… de rien à la V3, synonyme de toute-puissance. Car, en V3, en plus d’aller plus vite, de ne pas broncher quand ils étaient touchés par un laser meurtrier, vos cyborgs pouvaient exploser et ressusciter immédiatement si vous leur appliquiez rapidement un medikit.
C’est d’ailleurs comme ça que l’auteur de ces lignes a mené à bien une mission impossible. Une cible hyper protégée à l’écart de la ville. Alors, passant par les égouts, infiltrant avant l’heure, le cyborg en V3 s’est placé sous la cible, sans éveiller l’attention et a explosé. Faisant place nette, avant de repartir incognito vers de nouvelles aventures, avec la satisfaction d’avoir contourné l’obstacle.
Mais, pour tous ceux qui y ont joué, Syndicate, c’est surtout la vision mi-horrifiée mi-enivrée des cyborgs ennemis en flammes, et de leur cri 16-bit glaçant, qui résume à lui seul l’esprit d’un jeu violent et jubilatoire.
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