‘ Le
spam est devenu le problème numéro un, devant les virus, pour les systèmes de messagerie et les administrateurs ‘, a déclaré il y a une huitaine de jours John
W. Thompson. De quoi permettre au président de Symantec d’annoncer le rachat de l’éditeur de systèmes antipourriels Brightmail. Symantec, qui détenait déjà une participation de 11 % dans la société, va débourser 370 millions de
dollars en cash pour en prendre totalement le contrôle.Créé en 1998, Brightmail est considéré comme le pionnier de la lutte antipourriel.
Son logiciel Anti-Spam est utilisé par les plus grands fournisseurs d’accès ou de services Internet (AT&T, WorldNet, MSN, Hotmail, etc.) et a été décliné récemment pour les
entreprises.L’éditeur doit surtout sa notoriété à sa plate-forme technologique. Il a créé près de 200 millions d’adresses leurres chez ses clients afin d’identifier les courriers indésirables circulant sur Internet, ce qui
lui permet de mettre à jour constamment ses bases de signatures, listes blanches et noires, et de définir des règles de filtrage qui sont envoyées plusieurs fois par jour à ses clients.
Un rapprochement inattendu
En revanche, Symantec n’est que très marginalement présent sur ce créneau, avec deux solutions, l’une grand public pour le poste client et l’autre pour passerelle
SMTP d’entreprise. ‘ L’offre de Brightmail continuera à être vendue en l’état, le temps d’intégrer ses différentes technologies à
nos passerelles et boîtiers multifonctions ‘, précise Eric Beaurepaire, directeur marketing de Symantec.Un rapprochement qui devrait être rapide, Brightmail commercialisant déjà l’antivirus de Symantec qu’il a inclus à son offre. Toutefois, il semble que Brightmail n’ait appris que très récemment les intentions de
Symantec. L’éditeur déposait il y a encore deux mois un dossier pour s’introduire en Bourse et lever ainsi les fonds nécessaires à son développement.
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