S’il peine à se défaire de son image de vendeur de boîtes d’antivirus, c’est pourtant désormais l’édition de logiciels pour les entreprises qui tire l’activité de Symantec. Au cours de l’année fiscale 2002 (close fin mars), la vente d’outils professionnels a représenté 64 % de son chiffre d’affaires mondial, contre 35 % pour les logiciels domestiques et 1 % pour la nouvelle activité de service. Quand la première catégorie progressait de 29 %, la seconde se contentait d’un modeste 14 %.Ce succès auprès des entreprises se traduit, pour l’éditeur, par une croissance soutenue de son chiffre d’affaires. Pour la première fois, celui-ci a dépassé les 300 millions de dollars sur un trimestre et le milliard de dollars sur l’année. Soit une augmentation de 26 % par rapport à 2001. Symantec fait ainsi une entrée remarquée dans la cour des très grands éditeurs. Cette percée en entreprise, qu’il tentait depuis plusieurs années, est due en grande partie à l’acquisition d’Axent. Si l’antivirus reste toujours sa première source de revenus, Symantec a vendu de nombreux pare-feu, notamment dans les PME. Cette année, il prévoit aussi d’investir dans le développement des outils de détection d’intrusions, autre expertise que lui a apportée Axent. La vente de ces familles d’outils dégage de fortes marges et contribuera à améliorer une rentabilité en recul. Le résultat net d’Axent est, en effet, passé dans le rouge (- 28 millions de dollars) en 2002. En cause : la reconsidération de la valeur d’acquisition d’Axent et le gonflement de la ligne damortissement comptable qui en découle.
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