Gateway Security 1.0 est une nouvelle étape dans la stratégie sécuritaire de Symantec. Ces serveurs regroupent dans un même boîtier l’ensemble des logiciels de sécurité de l’éditeur.Jusqu’à présent, ce dernier ne commercialisait que deux gammes de serveurs : le Symantec Firewall VPN, pour les petites structures, et le Symantec Velociraptor, aux fonctions plus avancées. La gamme Gateway Security reprend à son compte les logiciels Enterprise Firewall de technologie proxy (filtrage de l’intégralité du paquet TCP/IP), Enterprise VPN (chiffrement en 3DES ou AES) et l’agent de filtrage de contenu Web Notes que proposait déjà le Velociraptor. À cela sont adjoints le logiciel antivirus Carrier Scan et un nouvel agent de détection d’intrusion développé pour l’occasion. Il est regrettable que cet agent ne reconnaisse que les signatures des attaques les plus courantes, et ne se charge pas de l’analyse des datagrammes. Pour l’administration, Symantec livre Raptor Management Console, une console de supervision et de configuration des logiciels.
De 50 à 1 000 utilisateurs
Déclinée en trois modèles, la gamme Gateway Security peut couvrir les besoins de cinquante (SGS 5110), deux cent cinquante (SGS 5200) ou mille utilisateurs (SGS 3500). Les machines se présentent sous la forme de boîtiers empilables 1U embarquant chacun le noyau 2.2 Linux Red Hat. Destinés à être placés en tête de réseau, les serveurs disposent de quatre ports Ethernet 10/100 spécifiques dont deux sont respectivement destinés à la connexion au LAN et au WAN. Les deux ports restants pouvant être utilisés, par exemple, pour créer des DMZ (Demilitarized Zone). Concernant le processeur, le bas de gamme des Gateway Security est équipé d’un processeur à 430 MHz et à 1 GHz pour le haut de gamme. Symantec propose une option de mise en grappe de ces boîtiers jusqu’à huit n?”uds. Dans cette configuration, des fonctions d’équilibrage de charge entre les machines sont présentes. Selon Symantec, le serveur devrait être disponible en France dans moins d’un mois, le temps d’obtenir l’agrément des autorités françaises nécessaire à la commercialisation de toutes machines exploitant un système de chiffrement.
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