Le cauchemar de l’opérateur mobile, c’est l’abonné. Il devient en effet de plus en plus exigeant sur la qualité du service, surtout depuis que voix et données se côtoient sur les mêmes terminaux. Fort de ce constat,
Georges-Edouard Thorin, président-fondateur de Sygman, a décidé de proposer aux opérateurs des outils de mesure de la qualité d’un genre nouveau. A la fois matérielle et logicielle, la solution de la jeune entreprise simule le comportement du
client. Une méthode encore rare chez les opérateurs, qui, jusque-là, n’effectuaient que des contrôles purement techniques.
qu’il a travaillé plusieurs années au service de la grande distribution ? Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : il a d’ores et déjà modifié la vision qu’ont les opérateurs de leurs propres réseaux.Georges-Edouard Thorin a initié sa méthode en mars 2005, après avoir rencontré un électronicien, devenu son associé, dans les couloirs de la technopole Crealys. ‘ La demande est grande pour aller plus
loin, dit-il. Et pour ne plus aborder la qualité de service sous le seul biais technique, tout en s’appuyant sur des données issues des infrastructures du réseau. ‘
Un algorithme ‘ psychosensoriel ‘
L’innovation de Sygman réside dans son algorithme psychosensoriel, capable de se mettre à la place de l’utilisateur. Sur la base de cette technologie, la start up propose aux opérateurs de télécoms d’agréger les
informations portant sur la qualité des services offerts à leurs clients à celles de mesure de la performance technique des réseaux. Quelques grands comptes sont déjà intéressés par les produits signés Sygman, développés avec la société brésilienne
Qualitest. Siemens, Motorola, et même Agilent, un acteur réputé dans les outils de qualité de service traditionnels, figurent parmi leurs références.En attendant que ses outils se taillent une place sur le marché, et pour mieux poursuivre sa recherche et développement, Sygman coiffe une autre casquette : celle de distributeur de matériel télécoms. La jeune entreprise
n’exclut d’ailleurs pas, à l’avenir, d’externaliser certains pans de son développement en dehors de l’Hexagone. Notamment en Pologne, où elle compte déjà un partenaire, ou en Inde.
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