Dans la gamme de serveurs tout-en-un de Softia, nous avons testé le modèle de base SWS Pro, conçu pour 25 utilisateurs au maximum. De dimensions réduites (8,5 x 17,5 x 23,4 cm), il est équipé d’un processeur
VIA C3 cadencé à 800 MHz et d’une barrette mémoire de 512 Mo. Ce compromis est bénéfique pour les performances : exploité comme serveur web, le SWS Pro dépasse le Net Integrator Mark I, équipé d’un processeur plus puissant mais de
moins de mémoire.Sur un noyau Linux 2.4, Softia a intégré une pile complète de logiciels libres pour les services réseau (serveurs de fichiers, FTP, web, proxy, e-mail, DHCP, d’impression et autres), ainsi qu’une interface graphique
d’administration.
Une documentation à améliorer
La mise en ?”uvre du SWS Pro requiert de se connecter au système avec un clavier et un écran pour définir sa configuration réseau de base (adresse IP, masque, passerelle). Il n’est pas possible de le faire en ligne. Ensuite, un
navigateur suffit pour accéder à l’interface d’administration, en français, qui ouvre sur différents menus graphiques. Par défaut, le coupe-feu est configuré pour une sécurité forte. Les journaux d’activité, simple reprise des log Linux, ne sont pas
un point fort du système, qui pèche aussi par une documentation peu pratique d’accès.Le SWS permet de créer des infobaies, soit des répertoires pour la publication simplifiée de pages de type intranet-extranet. Softia propose aussi des services additionnels, comme le relais du serveur e-mail et la gestion du nom de
domaine pour 25 euro ht par mois, ou un antivirus en mode fichier et courrier et un antipourriel, avec leurs mises à jour (49 euro ht par mois pour 25 clients).
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