Améliorer le contrôle des processus en interne et réaliser un retour sur investissement en trois ans, tel est l’objectif de la direction informatique de Swiss Life, l’un des premiers assureurs suisses. “Nous voulions automatiser et optimiser les coûts de maintenance de nos applications métier, mais aussi rationaliser les demandes de modification sur ces applications”, détaille Pierre-André Ethénoz, responsable informatique et technologie de Swiss Life. Ces applications, installées sur des plates-formes Bull-Gecos, Unix et NT, concernent le c?”ur du métier et notamment les assurances collectives. Une partie d’entre elles est en cours de migration sur des serveurs Unix. “Nous devions industrialiser ces demandes de changement, les suivre en termes d’applicatifs et aussi de retour sur investissement”, précise le responsable. Début 2000, les responsables étudient les différentes solutions. Pilotage des processus informatiques, interface utilisateur de type web, fonctions de workflow et de reporting, et nature non-propriétaire de l’offre seront déterminants dans le choix. Kintana l’emportera avec sa solution TCM (Technology Chain Management).Son progiciel a été déployé sur une plate-forme NT associée à une base Oracle. L’installation technique s’est déroulée sans difficultés. “Le plus complexe a été de mettre à plat les processus métier. Mais aussi de remplacer une autorité de décision disséminée par un fonctionnement plus formalisé, note Pierre-André Ethénoz. Le plus long a été d’appliquer ce processus et surtout de faire accepter les nouveaux rôles et statuts de chacun.”
Formation et information : des étapes primordiales
Formation et information ont donc été décisives. Les 120 utilisateurs ont suivi deux heures de formation. Depuis janvier, ils se connectent par navigateur aux modules de Kintana disponibles sur l’intranet de Swiss Life. Ils y déposent leurs demandes de changement et suivent leurs évolutions. Les administrateurs ont, quant à eux, suivi deux jours de formation. “À terme, les utilisateurs, qu’ils soient salariés de l’entreprise ou prestataires externes, devraient être cinq cents”, précise le responsable.Après dix mois d’utilisation, les résultats sont déjà palpables : automatisation des travaux de secrétariat pour la consolidation, suivi des changements en temps réel, transparence de ce suivi, dynamique de gestion des indicateurs sur les consommations budgétaires, amélioration de la gestion financière, etc. “Nous souhaitons élargir le projet à toutes les applications métier, mais aussi intégrer la partie réalisation dans le processus, les outils de tests et de déploiement, explique Pierre-André Ethénoz. Nous pourrons ainsi mieux séparer les fonctions entre étude et production, mais aussi garantir des accords de qualité de service [Service Level Agreement, Ndlr] avec nos utilisateurs en ce qui concerne l’installation. Nous testerons, à cette occasion, les capacités d’intégration de Kintana.”
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