Déjà présent à Amsterdam, Berlin ou encore Bruxelles, Swapfiets signe son arrivée en France ce 7 septembre. Sans surprise, c’est dans les rues de la capitale que la société néerlandaise a choisi de déployer sa flotte de vélos à louer. Reconnaissables par leur roue avant bleue, ces nouveaux deux-roues viennent concurrencer Velib’ et autres Decathlon Rent. Concrètement, Swapfiets propose deux offres de location mensuelles à 16,90 euros et 19,90 euros par mois pour des vélos classiques. Une troisième option comprenant un modèle électrique devrait voir le jour d’ici la fin de l’année, elle sera facturée 74,90 euros. Comme pour Véligo, le principe est simple : le client dispose d’un vélo, il le garde chez lui, n’a pas besoin de le stationner à une borne et il bénéficie en plus d’un service de réparation et d’une assurance contre le vol (moyennant le paiement d’une franchise).
16,90 euros par mois, réparations comprises
Swapfiets n’est pas vraiment un nouveau venu dans le marché de la location de cycles. Née en 2014, la société néerlandaise est aujourd’hui présente dans 50 villes en Europe et compte plus de 200 000 utilisateurs. La recette du succès de l’entreprise est relativement simple : inclure les réparations et l’assurance vol du vélo dans le prix de la location. Les clients parisiens de Swapfiets pourront donc faire entretenir leur vélo dans la boutique du loueur, rue de Sébastopol. Pour des réparations mineures, les équipes de Swapfiets peuvent également se déplacer au domicile ou sur le lieu de travail de leur client.
Le nouveau service de location arrive à point nommé. En effet, avec une hausse de 67% de la fréquentation des pistes cyclables depuis la fin du confinement, Paris connaît une explosion du nombre de cyclistes. Dans le même temps, il faut près de trois mois d’attente pour recevoir l’un des très populaires Véligo (qu’il faudra rendre six mois plus tard…), quant au Vélib, l’augmentation du nombre potentiel de ses utilisateurs n’a pas fait baisser leurs remarques quant à sa fiabilité. Swapfiets apparait donc comme une alternative intéressante. Une situation que l’entreprise hollandaise compte bien exploiter, elle qui a déjà annoncé travailler sur un service de scooter comparable à Cityscoot.
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