Le premier site d’enchères du territoire américain devrait dévoiler le mois prochain sa stratégie d’entrée sur le sol français. En apparence, cette annonce n’a pas provoqué de vent de panique chez les acteurs hexagonaux. “eBay sera le quatrième acteur en France dans une industrie où avoir été le premier est très important “, souligne le PDG de QXL, Jim Rose, dans Bloomberg.Le géant américain devra également régler le litige concernant le nom de domaine ebay.fr, détenu par le premier site d’enchères hexagonal : iBazar. Le directeur général de cette société, Marc Piquemal déclarait douter, dans une interview à 01net., de la réelle volonté d’eBay de s’implanter en France.Autre handicap : si elle bénéficie d’une bonne image aux Etats-Unis, ou en Allemagne, la marque eBay est pratiquement inconnue en France. ” Il existe un haut degré de fidélité aux marques locales, en particulier dans des pays comme la France ou la Grande-Bretagne “, estiment des analystes cités par notre confrère.L’arrivée sans cesse repoussée d’ eBay, créé par le Français Pierre Omidyar, prouve, s’il en était besoin, que nul nest prophète en son pays.
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