Microsoft Allemagne n’a pas dû apprécier le coup d’éclat de la société de Nuremberg, Suse Linux AG. Au début du mois, le ministre de l’Intérieur, Otoo Schilly, a signé un accord stipulant que les administrations publiques allemandes pouvaient désormais acquérir les logiciels fondés sur des noyaux Linux à des tarifs préférentiels. Derrière cet accord se profilent Suse bien évidemment, mais aussi un poids lourd mondial qui n’est autre qu’IBM ! Les deux protagonistes ont en effet décidé en mars dernier d’unir leurs compétences techniques et commerciales pour proposer une offre commune, sur le plan mondial.Pour IBM, qui s’est fait damer le pion OS/2 par Windows, il y a quelques années de cela, l’affaire prête à sourire, Microsoft mesurant ainsi partiellement l’effet boomerang ! En attendant mieux. Car rien ne dit que les arguments mis en avant par le ministre de l’Intérieur ne feront pas école auprès d’autres grands comptes, aidés en cela par IBM devenu fervent défenseur de l’Open Source. Entendons par là, améliorer la sécurité informatique en évitant un prestataire unique et une offre propriétaire, mais aussi lutter contre des coûts dachat qui ne sont jamais allés en se réduisant ces derniers temps. Le client final redeviendrait-il sensible aux bienfaits de la concurrence ?
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