Les services de renseignement français aurait un partenariat avec une société de télécommunications lui permettant d’être efficace dans la surveillance des réseaux Internet, selon le journal The Guardian.
Ce quotidien anglais se fonde sur des documents de l’ex-consultant de la NSA, Edward Snowden, réfugié en Russie, qui font état d’une coopération étroite entre les services de renseignements allemand, français, espagnol et suédois et l’agence britannique GCHQ (government communications headquarters).
Dans le chapitre consacré à la France, selon ce document, la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) disposerait d’un avantage comparatif, compte tenu de ses liens privilégiés avec une société de télécommunications, qui n’est pas toutefois nommée. Il pourrait s’agir d’un opérateur voire d’un industriel spécialisé.
Les services anglais apprécieraient la compétence technique de la DGSE
Les services anglais envient apparemment cette relation. Ils espéraient tirer profit de cette relation pour leurs propres activités, ajoute le quotiden britannique.
Ainsi, le GCHQ aurait contacté ce partenaire industriel de la DGSE, qui aurait développé une approche innovante pour relever le défi technique lié à la surveillance des flux chiffrés, échangés sur Internet.
On apprend également que les services anglais ont formé des membres de la DGSE pour des opérations internet multidisciplinaires. « La DGSE est un partenaire compétent techniquement et motivé, qui s’est engagé à résoudre des problèmes techniques posés par Internet et à travailler avec le GHCQ, sur une base d’échange et de partage ».
Un satisfecit britannique à l’égard de la DGSE qui a de quoi inquiéter les cybercitoyens des deux pays, autrefois ennemis !
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