Surfstation, d’Infomatec. Facile à utiliser, mais limité
Un câble branché sur le téléviseur, un autre sur la prise téléphonique et le troisième sur le secteur : on allume et ça marche ! Nous…
Un câble branché sur le téléviseur, un autre sur la prise téléphonique et le troisième sur le secteur : on allume et ça marche ! Nous avons testé un prototype du Surfstation, d’Infomatec, lequel devrait être commercialisé au cours des prochaines semaines. Il est configuré pour se connecter directement au fournisseur d’accès Net-Up. Aucune opération n’a donc été nécessaire pour le paramétrer. La connexion au Web n’est cependant pas instantanée : 1 min et 37 s. Mais elle aurait été plus longue encore avec un PC, puisque l’initialisation du Bios et de Windows précède le lancement du navigateur. La navigation s’effectue à un débit correct, comparable à celui d’un PC équipé d’un modem V90. Le Surfstation est facile à utiliser : on n’est pas dépaysé puisque la machine est livrée avec un véritable navigateur, en l’occurrence Navigator, de Netscape. La saisie des adresses de sites ou l’écriture d’un e-mail sont, en revanche, assez pénibles : les caractères s’affichent parfois quelques secondes après leur frappe. Autre inconvénient, l’icône Reset n’est pas explicite et occupe une place conséquente en haut et à droite de l’écran. Ce qui accroît le risque de cliquer involontairement dessus et de relancer sans le vouloir la machine. Le Surfstation intègre un système d’exploitation Linux. Ce dernier s’est bloqué à plusieurs reprises au cours de nos tests, même lors de l’affichage de pages Web relativement dépouillées. Selon le constructeur, ce problème devrait être réglé dans la version commercialisée de cet appareil.
Economique grâce à son équipement réduit
Le Surfstation se présente comme un PC allégé : il abrite un processeur Media G à 180 MHz, de Cyrix, 64 Mo de mémoire vive, 32 Mo de mémoire Flash (où se logent le système d’exploitation et le navigateur) et un modem analogique, mais pas de disque dur. Et il n’est pas possible de changer l’un des éléments au profit d’un autre plus performant.