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Surfant sur la vague Linux, Corel respire un peu mieux

L’éditeur canadien, qui renforce brique par brique sa stratégie Linux, affiche un bénéfice de 17 millions de dollars en 1999, contre une perte presque deux fois plus importante un an plus tôt. A 243 millions, le chiffre d’affaires est stable.

Après avoir assisté au déclin des ventes de sa suite bureautique, et après l’échec en 1998 de ses tentatives de diversifications, Corel s’est concentré l’année dernière sur sa banque d’images et sur les logiciels libres.
Sous la pression de Microsoft et d’Adobe, la société avait déjà commercialisé, début 1999, des versions pour Linux de ses logiciels-phares, CorelDraw et WordPerfect..
En novembre, lors du Comdex de Las Vegas, Corel lançait sa propre version de l’OS libre.
Depuis, la stratégie Linux s’est poursuivie avec des investissements dans des sociétés spécialisées : ?” en décembre 1999, un tiers du capital de LinuxForce, SSII américaine dassistance et de services autour de la distribution Debian et, plus récemment, de la distribution Corel; ?” en janvier dernier, le même pourcentage du capital de NewLix, qui commercialise des serveurs réseaux fonctionnant avec Linux.

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Renaud Edouard