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Surchauffe sur le marché de l’administration

Selon le GartnerGroup, il y a environ 200 produits sur le marché. Le tiers devrait disparaître ou se faire racheter.

Le marché de l’administration des systèmes et des réseaux bouge vite. Trop vite ? Le secteur s’est emballé sous la pression des entreprises en quête d’outils de gestion de la qualité de service de leurs applications e-business. Entre 1997 et 2004, le marché devrait être multiplié par quatre. Conséquence ? Les ” vieux routiers ” (HP, BMC ou Aprisma) qui ont défriché le domaine peinent à suivre. Dans les secteurs les plus porteurs, ils se font dépasser par une bande de jeunes loups.Pour rester dans la course, BMC a dû faire l’emplette d’Evity afin de proposer un service de mesure des temps de réponse des sites Web (SiteAngel). Quant à Aprisma et HP, ils rebondissent grâce à un accord technologique avec Dirig Software, pour évaluer les transactions e-business.Mais c’est une autre décision, signée HP, qui montre à quel point les temps changent. La vénérable console OpenView ?” monument historique de l’administration ?” s’adossera bientôt à l’offre du fringant RiverSoft (créé en 1997) afin de récupérer les informations issues du réseau. Dans le même temps, les futurs leaders tracent leur voie, tel NetIQ (entré en Bourse en 1999), qui avale successivement Ganymede Software et WebTrends, et fournit à Microsoft la technologie de sa nouvelle plate-forme dadministration MOM (Microsoft operation manager).Mais, si le secteur a bon pied bon ?”il, les enjeux sont devenus tellement énormes que le doute naît : la vague de produits étiquetés e-business SLA (Service level agreement) tiendra-t-elle ses promesses ou les annonces des éditeurs ne sont-elles que du marketing trop efficace ?
Alors, administration e-business : attention chantier !

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Jean-Pierre Blettner