Cette externalisation sur d’autres rives, au sens quasi littéral, tient de la corne d’abondance ou de la pêche miraculeuse. ‘ Patrons de tous pays, externalisez ! ‘ Et, si possible, là
où les coûts sont bas, très bas. Là où la culture n’est pas trop éloignée de la vôtre, où la guerre ne fait pas trop de dégâts, etc.Nos grands consultants produisent désormais des tableaux, dans lesquels il vous suffit de piocher comme dans le catalogue de La Redoute. Un peu de maintenance à Madagascar, un peu de vidéo en Afrique du Sud, un peu de développement en
Inde ?” resous-traité, en passant, au Vietnam…Les mêmes conseillent aux entreprises américaines ou européennes de recruter un responsable de l’externalisation, qui puisse gérer l’ensemble des pièces de votre puzzle.Mais quoi ? Que se passe-t-il ? Nos consultants mettent en garde ceux qui se roulent désormais avec délice dans l’offshore. Attention, attention. La rumeur gronde aux portes du château. Si vous devez faire de
l’offshore, vous risquez de réveiller vos employés. Ils pourraient même faire grève ! Si, si ! On les a vus. Ils l’ont fait. A la Banque d’Irlande et chez BT.Pis encore : des Californiens constituent des syndicats ! Ils tournent en rond, pancartes en main, scandant ‘ stop offshoring ! ‘.
Nos consultants auraient peut-être, eux aussi, besoin d’autres rives…* Chef d’enquête à 01 Informatique
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