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Vingt-cinq ans ont passé depuis les événements relatés dans le jeu précédent, Supreme Commander : Forged Alliance.
Les trois factions, la Fédération terrienne unie, l’Ordre des illuminés aeons et la Nation cybran, vivent en paix… jusqu’à l’assassinat du président de la coalition, laquelle vole aussitôt en éclats. Peu importe le scénario ! rétorquerez-vous. En effet, dans un jeu qui consiste à envoyer des armées entières au casse-pipe, le contexte géopolitique ne pèse pas bien lourd. Sans doute !
En revanche, Chris Taylor, patron de Gaz Powered Games, sorte de tribun du jeu vidéo, pour situer un peu le personnage, croit au travail sur les personnages du jeu. Une préoccupation il est vrai un peu nouvelle et héritée selon lui du travail réalisé avec son éditeur Square Enix, passé maître dans l’art du story-telling, notamment avec toute la série des « Final Fantasy ».
Supreme Commander 2 n’est pas une resucée du premier opus
Qu’on se le dise, Supreme Commander 2 n’est pas une resucée du premier opus seulement agrémentée de quelques améliorations. Tout ou presque à été revu, et au premier chef la simulation du combat, avec un nouveau pathfinding – programmation qui permet aux unités de choisir le meilleur chemin sur le théâtre des opérations –, l’intelligence artificielle, le moteur 3D axé sur la performance…
On trouve également tout un lot de nouvelles unités, dont certaines sont projetées sur la carte par des canons spéciaux avant de se déployer ! De gros changements sont visibles aussi du côté des arbres de développement technologique, maintenant au nombre de cinq : l’air, la terre, le naval, les structures et le commander. Ce dernier, qui figure un robot géant commandé de l’intérieur par le chef de la faction concernée, peut être customisé et renforcé avec toutes sortes d’accessoires et de blindages d’armes et peut même changer de corps si le besoin s’en fait sentir. Dans ce cas, sa tête se baladera à travers le champ de bataille pour rejoindre la nouvelle carcasse qui doit l’accueillir !
Enfin, le sémillant Chris Taylor aime à distinguer la stratégie de la simple tactique, son jeu mettant les deux à contribution. Pour lui, « la stratégie prend tout son sens avant le combat, et la tactique pendant la bataille ». Peut-être quand, justement, il faut adapter une stratégie initiale qui, pour une raison ou une autre, ne fonctionne pas ou mal.
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