Sans toucher à la France, Corel, l’éditeur de logiciels graphiques et professionnels canadien, ré- duit ses effectifs de 21%. C’est ce que son PDG Michael Cowpland vient d’annoncer.
Retour en arrière : mi-avril de cette année, Corel annonçait la nomination de John Blain comme nouveau chef des services financiers et vice-président exécutif. Un mois plus tard, le 22 mai, Inprise/Borland et Corel mettaient fin à leur projet de fusion élaboré fin 1999. En effet, depuis le début des négociations – en février -, le rapport de force entre les deux éditeurs s’est inversé. Inprise, qui devait être rachetée par Corel, se retrouve aujourd’hui en bien meilleure santé financière avec des pertes quasi nulles et un chiffre d’affaires équivalant à celui de son repreneur potentiel (46,5 millions de dollars contre 44 millions de dollars). En effet, aujourd’hui, la mauvaise gestion de Corel l’a conduit à afficher des pertes record de 40 millions de dollars. Somme que John Blain décide de réduire en coupant dans les coûts salariaux. Les détails du plan de restructuration seront annoncés le 19 juin prochain, en même temps que la future stratégie de l’entreprise
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