Transformer les serveurs Windows 2000 en centres de données névralgiques des environnements internet distribués : telle est la nouvelle ambition de Microsoft. Pour cela, le géant du logiciel a estimé qu’il devait disposer, sur son nouveau système d’exploitation, d’une solution de supervision d’entreprise digne d’un Unicenter TNG ou d’un Tivoli Enterprise. Pour se mettre à la hauteur de ces ténors de l’administration de systèmes, ” Microsoft a parié sur NetIQ “, comme l’indique Jean-Marc Blanc, directeur général de la filiale française de cet éditeur californien.Aux termes de l’accord passé entre les deux sociétés, Microsoft versera 175 millions de dollars à NetIQ pour l’obtention du code source et des droits d’exploitation sous licence d’Operations Manager (OM), la solution de gestion des opérations de Windows NT que NetIQ détenait depuis son rachat de Mission Critical Software en mai 2000. Les développements conjoints porteront d’abord sur l’élaboration de Microsoft Operations Manager (MOM), la future solution de supervision des serveurs Windows 2000, basée sur OM et disponible d’ici à la mi-2001. Ensuite, les deux partenaires travailleront à la création d’agents de supervision dévolus à d’autres plates-formes que Windows, à savoir Unix et Novell NetWare. Il s’agira, enfin, d’établir un interfaçage natif entre MOM et les modules d’AppManager, la gamme d’outils d’administration d’applications (Exchange, Domino/Notes, Oracle, SAP R/3, etc.) de NetIQ. Et ce ” là où l’interfaçage des produits de BMC ou de Tivoli n’est réalisé qu’au travers de l’utilisation d’API de haut niveau “, se targue Jean-Marc Blanc.A noter que la maintenance des outils OM vendus jusqu’ici par NetIQ sera assurée gratuitement par Microsoft.
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