“Nous sommes orientés production“, débute Olivier Margue, responsable informatique de la société ARaymond. En clair, il faut livrer dans les délais ! Pour ce leader des systèmes de fixation par clipage, employant 2 500 personnes, la logistique est une fonction clé et ne tolère pas le moindre retard. Les pénalités à régler auprès des constructeurs automobiles ?” dont il est le sous-traitant ?” seraient, le cas échéant, prohibitives. Dans ce contexte, l’informatique joue un rôle central. “Certaines imprimantes, par exemple, ont une importance capitale. Celles qui délivrent les étiquettes des produits ne doivent pas tomber en panne, sinon cela bloque toute expédition “, insiste le responsable.Pour ARaymond, tout est parti d’un audit du système d’information, en 1997. Il a alors été décidé d’adopter une infrastructure informatique unique, bâtie à partir de SAP. “Nous avons basculé sur SAP le 5 octobre 1999”, se rappelle Olivier Margue. Il fallait donc gérer à la fois SAP, le parc micro et le réseau. “SAP possède sa propre console, CCMS, mais elle est complexe et ne supervise que SAP”, ajoute-t-il.Pour une supervision globale, ARaymond sélectionne OpenMaster, d’Evidian. C’est la version standard qui est installée afin de réduire les coûts lors d’une mise à jour de version. Le déploiement a été réalisé en quatre phases. En août 1999, Olivier Margue met en place la supervision des serveurs SAP et des imprimantes. Au premier trimestre 2000, c’est le tour de l’EDI, du fax et de la messagerie. Au deuxième trimestre, l’entreprise supervise les presses d’assemblage ; et au troisième, les environnements de travail des utilisateurs. OpenMaster supervise techniquement le système d’information. Il visualise les serveurs et les différents équipements actifs, commutateurs, routeurs, etc. Mais il permet aussi une approche métiers. “Nous avons créé une vue logistique. Elle réunit tous les composants concourant à son fonctionnement : commutateurs, serveurs SAP, imprimantes et machines de production”, détaille Olivier Margue. Ce regroupement accélère le traitement des alertes. Une autre vue regroupe les ressources du bureau d’études (PC sous NT, et équipements réseaux et serveurs hébergeant le progiciel de CAO-DAO Ideas). Une dernière vue traite le reste des équipements.
Les taux de disponibilité sont pour bientôt
Des indicateurs de taux de disponibilité sont en cours de préparation. En revanche, rien ne permet de mesurer les temps de réponse moyens sur toute la chaîne, dans OpenMaster. “Nous communiquons sur les pannes bloquantes, pénalisantes et évitées, en réunion mensuelle d’encadrement ou avec les responsables concernés, lors de points spécifiques à leurs services”, conclut Olivier Margue.
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