En réponse au besoin exprimé par les PME d’une solution fédérant un nombre toujours croissant de segments Gigabit au sein de leur infrastructure, 3Com offre avec son modèle 3870 un commutateur de niveau 2 à la fois performant,
évolutif et facile d’utilisation.
Installation/configuration : une réelle simplicité
Testé dans sa version 24 ports cuivre (une version 48 ports est disponible), le SuperStack 3870 bénéficie de quatre ports modulaires SFP, destinés à accueillir des modules de type fibre (chaque port SFP inhibant un port cuivre s’il
est peuplé), et de deux ports 10 Gigabit Ethernet dédiés à la fonction d’empilement. C’est d’ailleurs cette dernière qui distingue le SuperStack 3870 du modèle 3824 de la marque. La solution permet ainsi d’empiler jusqu’à huit commutateurs au
travers d’un lien de 40 Gbit/s, afin de disposer d’un maximum de 192 ports Gigabit (384 avec des modèles 48 ports). L’installation et le paramétrage de chaque commutateur sont simples, si l’on suit la procédure expliquée dans la documentation
électronique (fournie avec le commutateur comme les accessoires de montage en rack 19 pouces). Après avoir défini l’adresse IP, la configuration SNMP et les mots de passe pour chaque utilisateur, à partir du port console, le reste de la
configuration s’effectue au travers d’une interface web sécurisée. Il suffit alors de connecter le second commutateur et de redémarrer le tout pour voir apparaître un équipement maître et un équipement esclave, le maître étant par défaut
l’équipement dont l’adresse MAC est la plus basse. L’administration de l’ensemble des commutateurs d’une pile est alors possible à partir d’une seule adresse IP et d’une même interface.
Performance : jusqu’à 40 Gbit/s au niveau de la pile
Une fois la pile établie, le commutateur permet jusqu’à 32 agrégations de huit ports au maximum, les ports pouvant se situer sur différentes unités. Il en va de même côté VLAN (par port uniquement) puisqu’il est tout à fait possible
de définir un VLAN réparti entre plusieurs équipements. Sur le plan de l’authentification, nous avons apprécié la synchronisation des comptes utilisateurs entre commutateurs d’une même pile (chaque SuperStack gère en effet sa propre base
d’authentification avec un maximum de dix comptes). Afin de mesurer les possibilités de la pile, nous avons injecté du trafic sur dix ports Gigabit de chaque équipement. Chacun des ports du premier commutateur émet un flux vers tous ceux du second
(et vice versa). Nous disposons donc en tout d’une charge de 2 x 10 Gbit/s, conformément à la capacité d’un des deux liens d’interconnexion dont est équipé chaque commutateur (3Com n’ayant pu nous fournir qu’un seul câble
d’interconnexion). À l’issue des tests, on constate un bon comportement du système avec un temps de latence maximal de 83 µs dans un contexte d’utilisation critique (à 100 % de charge avec des paquets de 1 512 octets). Le système
n’enregistre aucune perte de paquets avec des trames allant jusqu’à 512 octets quel que soit le niveau de charge. Avec des paquets de 1 512 octets, il commence à saturer lorsque le niveau de charge atteint 100 %. Dans ce contexte, on peut
alors raisonnablement s’interroger sur le comportement de la pile en présence d’une charge de 40 Gbit/s, avec les deux liens d’interconnexion actifs.
Notre avis : répondre aux besoins actuels et futurs
En proposant une évolutivité transparente jusqu’à 192 ports Gigabit, répartis sur huit commutateurs (administrables à partir d’une même interface web), une capacité de commutation de 40 Gbit/s au niveau de la pile, une souplesse
des interfaces (avec les ports SFP) et une sécurité au travers de la redondance possible des liens d’interconnexion, la solution SuperStack 3870 est conçue pour répondre aux besoins actuels et futurs de l’entreprise. D’autant plus que chaque
commutateur est capable, au niveau matériel, de gérer les fonctions de niveau 3 au gré d’une évolution de son logiciel, mais aussi d’accueillir un module uplink de type 10 Gigabit Ethernet. Deux options qui devraient être proposées dès la fin de
l’année
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