Le Petit Larousse donne deux définitions du mot ” gadget ” : “Objet plus ou moins utile, amusant par son caractère nouveau” et “objet nouveau mais jugé inutile”. A mon avis, selon les Japonais, la définition serait plutôt “ce qui se r’gad et qui en d’jette”. Revue de quelques très sérieux japodélires :
L’honorable Game Boy à coudre
Vous avez loupé la fête des grands-mères. Voici de quoi vous rattraper. Si la vôtre possède déjà une machine à coudre, offrez-lui une Game Boy. Quel rapport ? Et bien Nintendo s’est dit que la clientèle de sa console était un peu jeune. Il a donc eu l’idée d’une cartouche Game Boy pour piloter les machines à coudre. Il a suffi d’un câble, d’un accord avec Singer et hop, le tour est joué. De là à ce que les grands-mères s’échangent les points de croix comme des Pokemons…
La JapoSouris imprimante à Post-it
Le Japon est un petit pays. L’espace et le mètre carré y valent de l’or. Alors tout est bon pour gagner de la place : microvoitures, miniportables et maintenant… des souris imprimantes à Post-it. C’est vrai, quand on y pense : tous ces blocs jaunes, verts, bleus sur le bureau, que de place perdue. Mais maintenant que les notes sont imprimées, les gribouillards n’auront plus d’excuse.
La nippomontre télécommande
Casio en avait assez des montres gadgets inutiles. Après la montre appareil photo, celle qui fait lecteur MP3 et la montre Palm Pilot, ils cherchaient quelque chose de vraiment pratique. Alors, ils ont inventé la montre télécommande universelle. Comme ça plus besoin de farfouiller sous les coussins du canapé à la recherche de la zapette perdue. Il n’y a qu’à tourner le poignet et cliquer. Mieux, la montre est capable d’apprendre et de reproduire n’importe quelle séquence infrarouge. Avec un engin pareil, mon père m’aurait sûrement laissé tranquille.
Le Samouraï clavier souple
C’est bien connu, les Japonais sont des dingues de boulot. Plutôt que de déjeuner pendant trois heures au bistrot, ils préfèrent rester au bureau et engloutir, vite fait, une soupe de nouilles tout en tapotant sur leur miniPC. Mais à la longue, le clavier devient un véritable ramasse-miettes. Et les nouilles entre les touches, ça fait désordre. D’où l’idée d’un clavier souple, étanche et lavable. Merci Akiba d’avoir inventé le clavier dessous de plat.Note : si vous ne lisez pas la langue de Sankukaï dans le texte, allez voir ici, vous y trouverez un traducteur automatique de pages Web qui conserve la mise en pages.Prochaine chronique le mercredi 28 mars 2001
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