Le constructeur mise résolument sur les serveurs à base d’Opteron pour stimuler ses ventes de matériel. Afin de compléter sa gamme, il annonce son serveur quadriprocesseur V40z, doté d’Opteron double c?”ur.Vendu 32 000 € HT, il concurrencera directement les serveurs
DL585 de HP et les serveurs Risc eServer p5 570 d’IBM. Pour tenter d’augmenter ses ventes de serveurs x86 en volume, Sun cible les centres de données équipés
d’architectures de grille, et propose ainsi la solution Sun Grid, ‘ qui est déjà opérationnelle en Écosse, en attendant la signature prochaine d’un accord avec un opérateur français, indique Bruno
Hourdel, directeur marketing de Sun France. Sun Grid Rack System est destiné, quant à lui, à une installation en entreprise ‘.Les nouveaux logiciels d’infrastructure viennent parachever l’édifice : ‘ N1 System Manager assure la découverte et la télémaintenance de tout système présent sur le réseau disposant
d’une adresse IP ‘, indique Laurent Chaumereuil, chef de produit x64. De plus, les rachats de Procom et de Tarantella, la semaine dernière, viendront renforcer la gestion d’applications et de systèmes de
stockage au sein de la gamme N1.
Toujours plus proche de Windows
Mais ces efforts seraient vains sans une compatibilité avec les logiciels de Microsoft, qui équipent 80 % des serveurs Opteron vendus par Sun, glisse-t-on en coulisses. Steve Ballmer et son homologue Scott McNealy ont donc
organisé, vendredi 13 mai, un point d’étape récapitulant les progrès accomplis en termes d’interopérabilité.‘ Sun va prendre en charge la spécification WS-Management directement au sein du microcode des serveurs à base Opteron. Ce qui permettra de gérer les parcs de systèmes Solaris ou Linux à partir du serveur
MOM
de Microsoft, ou des logiciels de Sun ‘, confirme Bruno Hourdel. Sun va également adopter le protocle RDP au sein de ses terminaux passifs Sun
Ray, ce qui leur permettra de restituer des sessions Windows. Enfin, les deux éditeurs ont mis au point une spécification commune d’authentification (Web SSO).
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