Sun Microsystems ne plaisante pas avec la sécurité et la disponibilité. Son petit serveur Netra t1 est conforme à la norme Telco Nebs niveau 3 (correspondant aux missions stratégiques) imposée par les opérateurs télécoms. Le processeur est soudé directement sur la carte mère. Sun Microsystems complète ce dispositif par la mise en place d’une stratégie spécifique pour les opérations de maintenance. En cas de difficulté, le serveur est directement changé. La configuration et les informations sont récupérées par échange standard des disques durs, entre les deux serveurs, et d’une petite puce contenant les adresses MAC et IP du serveur. Un dispositif matériel, appelé Watchdog Time Out, assure une surveillance du serveur et permet de le faire redémarrer en cas de problème. L’administration et la surveillance sont dévolues au module Light Management. Ces deux fonctions sont assurées pour la surveillance matérielle, même en cas de défaillance du système d’exploitation ou d’arrêt du serveur. Pour cela, Sun Microsystems embarque, dans chacun de ces serveurs, un petit module électronique, appelé LOM (Light management module), alimenté via le port série lorsque le serveur est éteint. Pour les tests, le serveur était architecturé autour d’un processeur maison Ultra Sparc IIi à 360 MHz sous Solaris.
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