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Sun joue sur tous les tableaux

Le constructeur prépare ses serveurs lame pour la seconde moitié de l’année. En attendant, il fait le forcing sur les plates-formes x86 et Cobalt.

Les serveurs lame de Sun sont annoncés pour la rentrée prochaine. Cette arrivée tardive, par rapport à HP, Compaq ou RLX, n’est pas un handicap pour Sun. “Le marché n’existe pas encore, analyse Trivendi Shanker, directeur marketing monde de Sun. Qui utilise ce type de serveur ? Personne. Pourquoi ? Il reste encore beaucoup de travail pour administrer ces châssis de serveurs.” Dont acte! Fondés sur un processeur UltraSPARC, probablement à 700 MHz, et Solaris 8, les serveurs lame d’entrée de gamme bénéficient d’un effort particulier d’administration concrétisé par un circuit spécifique, “circuit management”, destiné à vérifier leurs paramètres de fonctionnement : démarrage à distance, température… Un second circuit relie les seize serveurs contenus dans un châssis 3U à un bus commun aboutissant à un commutateur Gigabit Ethernet Broadcom menant vers le réseau local et incidemment vers la console d’administration centralisée.

Lame ou 1U, le choix est libre

Le choix d’une interface Gigabit Ethernet au détriment du format Compact PCI est justifié, selon Ashley Eikenberry, chef de produit chez Sun, par “un prix trop élevé pour l’entreprise et les fournisseurs de services qui n’ont pas les mêmes besoins que les opérateurs en termes de certification et de haute disponibilité”. De fait, le prix visé est de 1 000 dollars (1 150 euros), soit presque moitié moins que les prix pratiqués par HP pour ses bc1100. Sun annonce l’arrivée en juin de nouveaux serveurs 1U à base Intel et munis d’un noyau Red Hat modifié. Ils devraient être également vendus environ 1 000 dollars. Enfin, le fournisseur prévoit l’extension en France du programme de distribution visant à effectuer une remise de 20 % sur l’achat de serveurs Cobalt pour les utilisateurs désirant migrer de NT vers ce type de plate-forme.

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Jean-Baptiste Su et Fabrice Frossard