” Sun Microsystems a de l’argent. C’est une société stable. L’action n’a pas été perturbée lors de la dernière chute du Nasdasq ; elle ne cesse d’ailleurs de progresser. Sun a la fiabilité d’une entreprise qui a des résultats. ‘ Sue Oliva, directeur des services de Sun France, se plaît à mettre en avant le sentiment de sécurité que peut générer une société bien portante. La firme américaine affichait d’ailleurs, fin juin, une hausse de près de 20 % de son chiffre d’affaires annuel. Mais c’est avec la même ardeur que Sue Oliva défend le côté start up de son entreprise.
Un marché qui nécessite adaptation et rapidité
‘ Nous en avons le dynamisme, les technologies de pointe et même les stock options ?” du moins, pour ceux qui restent suffisamment longtemps ?”, et, de toute façon, la possibilité d’acheter des actions à un prix avantageux. ‘ Java, les dot.com, les sous-ensembles logiciels destinés au marché des télécommunications… De fait, Sun surfe sur la vague technologique du marché. ‘ Cela ne veut pas dire que nous demandons seulement des compétences techniques à nos collaborateurs. Nous réclamons aussi de solides capacités d’adaptation. Et, en cela, nous rejoignons encore les start up, parce que le marché nous oblige à aller de plus en plus vite. La stratégie est mouvante. De nouveaux produits arrivent sans cesse, tout comme les nouveaux clients. Quant aux projets, ils doivent démarrer de plus en plus vite. Les équipes doivent être capables d’absorber ces changements et de vivre avec des structures d’organisation toujours plus fluides. ‘ Un rythme qui réclame autonomie et sens de l’initiative. ‘Il y a même, au sein de l’entreprise, des concours qui encouragent et récompensent toute solution permettant d’améliorer notre efficacité. Et ces concours valent au niveau mondial. ‘ Mais les carrières aussi se déclinent à l’échelle internationale. Pour preuve, Sue Oliva elle-même. Elle a été directeur de la formation, du support technique, puis de la direction technique, tout en bougeant entre Sun Europe et Sun Royaume-Uni. ‘ La France, j’y suis venue en remplacement de quelqu’un qui était parti pour un an aux Etats-Unis sur un projet. J’ai eu la possibilité d’y rester parce que cette personne s’engageait pour un autre périple. ‘ Un chiffre illustre parfaitement cette ouverture à l’international : tous les ans, plus de 7 % des effectifs français vont, sous la bannière de l’entreprise, exercer leurs compétences sous d’autres cieux.
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