La gamme de serveurs Sun Fire est qualifiée par le constructeur de ” midframe “, contraction de middle range (milieu de gamme) et de mainframe (grands systèmes). “Nous souhaitons démocratiser certaines fonctions jusqu’alors disponibles uniquement dans les grands systèmes “, explique Dario Wiser, directeur marketing produits chez Sun. La fonction la plus intéressante consiste à diviser le serveur en domaines. Chaque domaine est un serveur virtuel, fonctionnant avec ses propres ressources machines, et indépendant, tant du point de vue physique qu’électrique. Ce partitionnement est dynamique : il est possible de changer les caractéristiques d’un domaine (mémoire ou nombre de processeurs, par exemple) sans arrêter la machine. De la même manière, les serveurs Sun Fire pourront fonctionner avec des processeurs de fréquence différente. L’architecture d’interconnexion de ces serveurs, R2X (Redundant Reconfigurable Crossbar), qui relie les éléments du système (processeurs, mémoire, contrôleurs d’entrée-sortie) assure une bande passante de 9,6 Go/s. Elle est entièrement redondante : cartes mémoire-CPU, d’entrée-sortie, fond de panier, contrôleur mémoire, alimentation et refroidissement sont doublés.
Une capacité à la demande
Fonctionnant avec Sun Solaris 8. 0, les quatre versions des Sun Fire (3800, 4800, 4810 et 6800) exploitent de 2 à 24 processeurs UltraSparc III à 750 MHz, et de 2 à 192 Go de mémoire vive. Ils seront commercialisés dès le 16 avril à partir de 700 000 francs (106 714 euros), pour le Sun Fire 3800 avec 2 processeurs et 2 Go de mé-moire et jusqu’à 9 millions de francs (1,37 million d’euros), pour le Sun Fire 6800 avec 24 processeurs et 24 Go de mémoire. Sun proposera au troisième trimestre une offre COD (Capacity On Demand) : l’entreprise pourra, par exemple, acheter un serveur avec 24 processeurs dont 4 seront activés. Au fur et à mesure de ses besoins, elle pourra demander à Sun d’activer les autres.
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