Sun concrétise sa contre-offensive sur Microsoft en matière d’authentification en ligne. Le père de Java a, en effet, présenté deux infrastructures permettant de gérer de telles fonctions. Elles regroupent un ensemble de logiciels, de matériels et de services. Pièces de l’offre Platform for Network Identity de l’ensemble Sun One, elles sont destinées à gérer l’identité et l’accès des utilisateurs qui se connectent à internet ou au réseau d’une entreprise. La plate-forme peut, selon qu’il s’agit de l’édition entreprise ou internet, gérer respectivement jusqu’à dix mille ou deux cent cinquante mille utilisateurs connectés.Curieusement, la solution est présentée alors que les spécifications techniques du projet Liberty Alliance ne sont pas encore publiées. Créé en septembre 2001 sur l’initiative de Sun, ce projet doit définir les caractéristiques d’un système d’authentification en ligne ouvert et fédéré. Il compte trente-huit membres. La précipitation du constructeur montre à quel point était urgente la mise en ?”uvre de sa stratégie anti-Passport, le service d’authentification de Microsoft.
Microsoft cherche encore son modèle économique
Depuis la commercialisation de la solution de Sun, Microsoft a fait machine arrière dans sa stratégie pour commercialiser ses services web regroupés sous le nom .Net My Services, au premier rang desquels on trouve Passport. Principale raison : le géant de Redmond voulait être le seul opérateur dans la gestion des profils des internautes, orchestrée par ses solutions .Net My Services. Même s’il ne l’admet qu’à demi-mots, ce recul montre qu’il est toujours en quête d’un modèle économique pour vendre des composants logiciels développés sur la base des standards des services web ?” XML, Soap, etc. Pour Gartner, le repli de Microsoft n’est pas surprenant. Le cabinet d’analystes estime que l’éditeur se limite, pour l’heure, à une expérimentation pour trouver un modèle économique rentable pour ses services web. Et, pour l’instant, il ne l’a pas trouvé.
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