Les plus itinérants des collaborateurs français de Sun réservent chaque jour leur bureau. A la fin de l’été, sept cents des mille deux cents employés du constructeur travailleront en ” flexible office “. Les quatre cents personnes des services vente et avant-vente marketing déjà concernées n’ont, tout simplement, plus de bureaux fixes. Ils réservent, par le biais d’un logiciel, un emplacement en plateau ouvert ou en bureau fermé pour des réunions pour cinq jours maximum. A leur arrivée, ils récupèrent le caisson qui contient leurs affaires et se rendent à leur bureau du jour. Là, ils se connectent à leur environnement de travail sur un terminal dans lequel ils insèrent leur carte personnelle d’identification.Avec ce projet à l’échelle mondiale, le constructeur cherche à optimiser l’utilisation de l’espace, alors que ses effectifs ont quasiment doublé en trois ans. “De plus, en France, nous sommes une filiale commerciale, complète Anne-Marie Champain, directrice des ressources humaines. Et certains jours, il n’y a personne dans les bureaux.” Mais le ” bureau flexible ” doit aussi favoriser le travail interéquipes. Même si certains plateaux sont préaffectés aux personnels qui travaillent sur un même secteur de clientèle.
Mettre en place de nouvelles règles de travail
“Un tel projet se vit et s’adapte au fur et à mesure “, constate Anne-Marie Champain. Néanmoins, lorsqu’une nouvelle vague de personnes est concernée, elle bénéficie d’une formation aux outils, mais aussi à létiquette.Celle-ci comprend des conseils liés pour beaucoup au travail en bureau ouvert (ne pas parler trop fort, passer son mobile en mode silencieux, etc. ). Ces préconisations proviennent de réunions mensuelles du comité ” bureau flexible ” constitué de personnes issues de chaque équipe concernée par le projet et qui en suivent le déroulement.
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