Depuis quelques jours, DeepSeek fait trembler le monde de la technologie américaine, au point que les marchés financiers se sont momentanément effondrés. Cette intelligence artificielle chinoise se revendique plus performante que ChatGPT, l’incontournable chatbot d’OpenAI.
L’IA générative s’est même imposée en tête des applications les plus téléchargées de l’App Store dans de nombreux pays, devançant ChatGPT. Sam Altman, le patron d’OpenAI, a été obligé de reconnaître qu’il trouve DeepSeek, dont le coût annoncé n’excède pas six millions de dollars, « impressionnant ». Surtout, « en raison de ce qu’ils sont capables de fournir pour le prix », souligne-t-il.
deepseek’s r1 is an impressive model, particularly around what they’re able to deliver for the price.
we will obviously deliver much better models and also it’s legit invigorating to have a new competitor! we will pull up some releases.
— Sam Altman (@sama) January 28, 2025
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DeepSeek essuie une vague d’attaques
Dans ce contexte, l’IA chinoise a rapidement été victime de son succès. Dans la soirée du lundi 27 janvier 2025, l’entreprise chinoise a annoncé avoir constaté des « attaques malveillantes à grande échelle sur les services de DeepSeek ». Tout porte à croire que des cybercriminels ont décidé de paralyser les services du groupe, vraisemblablement en surchargeant le service de requêtes.
De facto, DeepSeek a été obligé de restreindre temporairement les inscriptions à son service de chatbot. Sur son site officiel, DeepSeek explique limiter « temporairement les inscriptions pour assurer la continuité du service ». Néanmoins, « les utilisateurs existants peuvent se connecter comme d’habitude ». Un peu plus tôt, DeepSeek avait restreint les inscriptions aux individus avec un « numéro de téléphone portable de Chine continentale ».
Comment tester DeepSeek malgré la restriction des inscriptions ?
Sur smartphone, nous avons constaté qu’il était possible d’entamer le processus d’une nouvelle inscription. Malheureusement, celle-ci n’aboutit pas. Il semble que DeepSeek n’envoie pas le code de connexion qui nous permettrait de valider notre adresse mail. Il est donc impossible de boucler l’inscription. Plus globalement, on a l’impression que les services sont surchargés.
Si vous n’avez pas ouvert un compte avant la vague de cyberattaques, vous pourriez ne pas être en mesure d’accéder à DeepSeek. Pour tester le modèle d’IA chinois, vous pouvez cependant vous tourner vers des alternatives.
Depuis peu, Perplexity donne en effet accès à DeepSeek-V3, le modèle chinois open source à la source de DeepSeek. La start-up américaine précise que le modèle est hébergé dans des centres de données aux États-Unis et en Europe. Nul besoin d’envoyer vos données en Chine pour converser avec DeepSeek.
« Vos données ne quittent jamais les serveurs occidentaux. Le modèle open source est hébergé de manière totalement indépendante de la Chine. Votre confidentialité et la sécurité des données sont notre priorité », déclare Perplexity.
Même son de cloche du côté de Groq, une entreprise américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle fondée par des anciens de Google. Par le biais de sa plateforme, elle permet de converser avec le modèle d’IA de DeepSeek.
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Source : Deepseek
