Dans une interview publiée vendredi par La Tribune, le président du groupe de services collectifs, Gérard Mestrallet, explique que Suez est “un acteur majeur de l’Internet à haut débit” et que “cette participation se justifie comme tour d’observation et détecteur des innovations”. Mais, ajoute-t-il, “comme nous n’allons pas dans l’UMTS, nous faisons évoluer, d’un commun accord, les conditions d’entrée de Suez dans Europ@web”.En définitive, Suez a décidé de limiter à 18 % sa prise de participation dans Europ@web. Cela correspond à une augmentation de capital en numéraire de 132 millions d’euros. Cependant, cette décision ne modifie pas la valorisation de la holding Internet créée par Bernard Arnault.Suez avait annoncé en novembre dernier qu’il apportait 300 millions d’euros pour environ un tiers du capital d’Europ@web, qui comprenait alors 46 participations ?” en particulier 60 % de Zurban, 65 % d’Ipseo, 48 % de Wine and Co, 58 % d’Aucland, 56 % de Zooba.com et 25 % d’Alafolie ?”, mais pas ses parts dans le fournisseur d’accès Liberty Surf (37 %) et dans ZeBank (80 %).Bernard Arnault s’engageait pour sa part à investir 300 millions d’euros dans le consortium monté par Suez et Telefonica pour tenter de décrocher une licence UMTS.
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