Durabrite, le nom de la nouvelle encre conçue par Epson, n’est pas sans évoquer la durée promise par une célèbre marque de piles et l’éclat brillant vanté par la marque d’un dentifrice dans les années 1980. Cette comparaison est loin
d’être hasardeuse, puisque, aux dires du constructeur, la qualité des tirages photo persiste pendant… quatre-vingts ans ! Un laps de temps évidemment impossible à vérifier.En revanche, notre laboratoire a testé la Stylus C64, première imprimante du constructeur à intégrer cette nouvelle encre. Deux constats s’imposent : l’encre ne bave pas au contact des doigts, et son temps de séchage est
court.Cependant, la Stylus C64, qui propose des impressions dans une résolution de 5 760 x 720 points, offre des performances inégales. Et tout d’abord, en termes de vitesse. Très rapide, utilisée en mode brouillon, elle est
en revanche affreusement lente pour une sortie en qualité photo. Ainsi, il vous faudra patienter plus de seize minutes pour imprimer un cliché ! Heureusement, la qualité photo, elle, est au rendez-vous.C’est d’ailleurs le point fort de ce modèle. En revanche, pour des impressions de documents sur du papier ordinaire, le résultat est moins satisfaisant puisque nous avons relevé un manque de précision sur le bord des lettres. Et
contrairement aux affirmations d’Epson, le papier ordinaire a légèrement tendance à gondoler.En somme, les performances de l’imprimante Stylus C64 restent perfectibles. Sans compter que les cartouches d’encre répartie dans quatre réservoirs distincts (cyan, magenta, jaune, noir) sont dotées d’une puce de mémoire. Tout en
évitant de gaspiller de l’encre, cette protection électronique interdit l’utilisation de consommable concurrent
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