Grand salon généraliste de l’informatique, le Cebit d’Hanovre devient chaque année un peu plus un rendez-vous clé pour les acteurs des télécoms. En témoigne l’engouement important qu’ont connu les stands parfois géants
?” celui de Sony Ericsson par exemple ?” des fabricants de terminaux. Un des plus courus a été sans conteste celui du ‘ régional de l’étape ‘, Siemens.Le fabricant allemand avait en effet choisi de consacrer toute une partie de son stand à des prototypes. Succès garanti, car il s’agissait de produits en état de fonctionner et qui pourraient donc faire l’objet de commercialisations
prochaines.
Mariage d’un stylo et d’un téléphone
Le clavier virtuel a fait sensation, puisqu’il devrait résoudre le problème ?” lié a la taille actuelle des claviers ?” de la frappe des textes sur les smartphones. Un téléphone SX1 modifié est
ainsi capable de projeter un clavier infrarouge devant lui, sur une surface qui doit être impérativement plane. Une caméra dans le terminal enregistre les touches frappées, qui apparaissent alors sur l’écran du mobile. Une fois le texte tapé, nul
besoin de replier le clavier qui : il s’éteint comme une lampe.
Un autre prototype de Siemens a retenu l’attention. Le Penphone est, comme son nom l’indique, un croisement entre un stylo numérique, tel que Logitech ou Nokia en commercialisent déjà, et un téléphone GSM. Avec cet appareil,
l’utilisateur enregistre ses numéros de téléphone et compose des SMS sans passer par un clavier ?” l’appareil en est dépourvu. Il suffit pour cela d’écrire… Fait notable : le Penphone ne requiert pas de papier spécial. Ce drôle
d’appareil est également doté de la reconnaissance vocale et de la technologie sans fil Bluetooth, qui permet de transférer des notes manuscrites sur un PC.
Sobriété et miniaturisation chez Panasonic
Moins futuriste, Panasonic présentait lui une nouvelle gamme de téléphones mobiles, les A100, 101 et 102, remarquables par leur très petite taille, qui les ferait presque passer pour des gadgets. Ces terminaux sont réduits à leur simple
fonction de base (la téléphonie et le SMS), ce qui se fait rare aujourd’hui dans le monde des mobiles, et visent une clientèle jeune et peu soucieuse de sophistication. Ils seront commercialisés dans l’Hexagone à partir de cet été. De l’aveu même de
Panasonic, ces mini-mobiles représentent une limite au-delà de laquelle les téléphones ne seraient plus aisément manipulables par la main humaine.
Sendo mise sur la reconnaissance vocale
Le numéro un mondial des mobiles, Nokia, avait décidé de se distinguer par des nouveautés sans grand rapport avec la téléphonie. Il a quand même présenté un nouveau mobile, le 7610, doté d’un clavier original et d’un appareil photo de
un mégapixel. Selon Nokia, son appareil est capable d’enregistrer jusqu’à 10 minutes de vidéo et permet à son utilisateur de gérer ses vidéos, en y insérant par exemple des séquences musicales. Outre ce téléphone, Nokia s’est plutôt distingué
par des mobiles comme le Nokia Image Album, un terminal pour enregistrer et diffuser les photos prises avec son appareil photo sur la télévision, ou bien pour les imprimer.Le Cebit a aussi été l’occasion pour des fabricants moins huppés de faire parler un peu d’eux. Il en va ainsi du britannique Sendo, qui mettait en avant son premier smartphone, le Sendo X. Ce téléphone tourne sous
Symbian, intègre le lecteur Real Player et la technologie de reconnaissance de voix de la société Voice Signal Technologies. Cette dernière permet à l’utilisateur de demander vocalement le numéro d’un contact ou commander son téléphone, sans avoir à
préenregistrer de séquences personnalisées. Le détenteur du terminal doit simplement préciser quelle est sa langue maternelle. L’appareil ne reconnaît pour le moment que l’italien, l’espagnol, l’anglais et lallemand… La France devra donc
attendre.
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