Le stress bientôt reconnu comme une maladie ? La Commission européenne prend le sujet au sérieux. Suffisamment, en tous cas, pour proposer qu’il soit admis comme un risque réel lié au travail !Voilà donc un nouveau fléau, dont l’origine est particulièrement diffuse. Rivalité, méfiance entre collègues ? Apogée du chacun pour soi ? Pression de la productivité ? Poids de la hiérarchie ? Course au
profit ? Peur du lendemain ? Omniprésence des communications toujours plus rapides, qui ne laissent aucun répit, qui peuvent, moderne épée de Damoclès, à tout moment annoncer de mauvaises nouvelles ?
utiliser, coup sur coup, SMS et messagerie téléphonique pour prévenir ‘ en simultané ‘ les salariés de leur éventuel licenciement !Un nouveau pas a ainsi été franchi dans la désinvolture, voire le mépris à l’égard des salariés ! De quoi susciter, au-delà de la colère, dépressions, crises cardiaques…Encore exceptionnel heureusement, cet exemple n’en est pas moins l’illustration d’une tendance grave, qui s’infiltre dans les entreprises, et même dans les administrations. Et qui, à l’instar de la pneumonie atypique, se moque des
frontières.En Italie, un cabinet d’études sur les questions sociales a récemment détecté que 41 % des salariés transalpins souffraient de tension nerveuse. Au Royaume-Uni, ils seraient 64 %, contre 53 % en 2001. Et en Finlande,
l’Etat commence même à investir dans la prévention contre ce nouveau fléau. Les ministères de la Santé, du Travail et de l’Industrie financent des projets dits ‘ de détente ‘, allant du yoga au chant
choral, destinés aux salariés des entreprises. Des mesures qui vont de pair avec de nouvelles lois sur les aménagements de la retraite qui permettent aux seniors de travailler plus longtemps.Complexité et paradoxes n’ont pas fini de coexister dans nos sociétés hyperbranchées !* Rédactrice en chef adjointe de 01 InformatiqueProchaine chronique le lundi 7 juillet
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