Ancienne filiale de Telia et Telenor, Storm fait preuve d’inventivité. L’opérateur britannique, aujourd’hui détenu à 66 % par le fonds du milliardaire George Soros, propose aux grandes entreprises et à ses homologues d’acheter des liaisons internationales au forfait. Il en a fixé le prix mensuel à 10 000 dollars (11 700 euros) pour un lien télécoms entre deux villes européennes, quels que soient la distance et le débit (de 155 Mbit/s à 622 Mbit/s). Il explique pouvoir s’affranchir de ces contraintes grâce à la technologie DWDM (Dense Wavelenght Division Multiplexing, ou multiplexage en longueur d’onde sur fibre optique). Cette technologie est, selon Storm, plus souple et plus économique que les boucles SDH (Synchronous Digital Hierarchy). “Sur certains segments comme Paris-Londres, nous sommes au prix du marché. Mais nous sommes moins chers sur d’autres liens, entre l’Europe du Nord et l’Europe centrale, par exemple“, explique Eric Havette, vice-président Europe du Sud de la société.
Une facture mensuelle minimale de 60 000 dollars
Cette forfaitisation n’est pas sans contraintes pour le client : le contrat court sur vingt-quatre mois, et ce dernier doit ouvrir au minimum six routes, ce qui fait monter la facture à 60 000 dollars mensuels (70 200 euros). Par ailleurs, il n’a le choix qu’entre quelques villes européennes (Londres, Amsterdam, Vienne, Paris, Oslo, Francfort, Stockholm, Copenhague, Hambourg, Düsseldorf, Berlin et Stuttgart). Seize routes peuvent être ouvertes, au prix de 150 000 dollars (175 500 euros). Storm offre cependant une certaine souplesse, puisqu’au bout de six mois, les routes peuvent être modifiées. L’opérateur prévoit d’ouvrir de nouvelles villes en juillet (New York) et de se déployer en Italie, en Suisse et en Espagne d’ici la fin de lannée. Il devrait aussi bientôt proposer des services de routage et de transport IP.
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