Le sujet divise. D’après le dernier sondage d’Elabe, 51 % des Français affirment vouloir utiliser « l’application de suivi » si elle était proposée par le gouvernement, dont 14 % certainement. Dans le détail, le dispositif ne séduit qu’à moitié les Français âgés entre 35 et 49 ans – bien qu’ils représentent les plus actifs, mobiles et connectés.
Les seniors en majorité favorables
Contrairement à ce que l’on pourrait être tenté de penser, ce sont les plus de 65 ans qui sont les plus enclins à utiliser l’appli (56 %). Particulièrement vulnérables face au Covid-19, les seniors sont pourtant ceux qui disposent le moins de smartphones parmi les 77 % de Français qui en sont équipés – d’après le Baromètre du numérique 2019.
Les habitants en zones rurales – où la couverture du réseau peut être partielle – sont, eux aussi moins dotés en smartphones (10 % n’en n’ont pas). Et les ruraux sont en majorité défavorables à un tel outil de suivi. L’appli semble correspondre plus aux urbains. Parmi les catégories socio-professionnelles, ce sont les cadres qui se montrent plus intéressés (63 %) contrairement à la majorité des professions intermédiaires ou des catégories populaires.
1 électeur de Benoît Hamon sur 3 se méfie
Politiquement, cette application intéresserait d’abord les électeurs de François Fillon (74%). Mais aussi – de manière assez logique – ceux qui ont voté Emmanuel Macron. En revanche, elle partage plus les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, des abstentionnistes et des électeurs de Marine Le Pen. Enfin, un électeur de Benoît Hamon sur trois se méfie.
Source : Elabe
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